Séga tambour au patrimoine culturel de l’UNESCO: une équipe à Bogota

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Le séga tambour fait partie du partimoine culturel des Chagos. ​​​​​​​

Le séga tambour fait partie du partimoine culturel des Chagos.

La demande de l’inscription du séga tambour des Chagos sur la liste de l’héritage culturel intangible, de l’UNESCO se joue cette semaine. C’est aujourd’hui, lundi 9 décembre, que démarre la 14e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Celle-ci se tient à Bogota en Colombie. Et une délégation mauricienne y est depuis hier.

Déjà, elle a démarré ses discussions avec le comité technique qui avait fait part de certaines réserves sur ce dossier. Notamment en ce qui concerne le plan de sauvegarde du séga tambour. Il avait exhorté l’État mauricien «à préparer un plan de sauvegarde complet avec des objectifs et des activités clairs».

Le dossier du séga tambour figure en fait parmi les six nominations dans la catégorie «liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente». Car la communauté chagosienne est en voie de disparition. Il nous revient qu’il devrait passer tôt devant le comité. Ainsi la partie mauricienne devrait prendre la parole d’ici mercredi.

La délégation mauricienne, elle, a déjà commencé à militer pour cette cause. Outre les membres du comité technique, elle a aussi rencontré les représentants de pays amis en vue d’obtenir leur soutien sur ce dossier.

Manquements

Car malgré les manquements relevés, l’on reste optimiste. D’autant que «le dossier en vue de l’inscription du reggae de Jamaïque comprenait aussi des manquements. Mais, celui-ci a bel et bien été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (le jeudi 29 novembre 2018, lors de la 13e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui s’était tenu à Maurice du 26 novembre au 1er décembre 2018, (NdlR), grâce à sa portée à travers le monde. Lorsqu’on est faible sur certains critères, on argumente pour notre cause. On a sollicité aussi le soutien des pays amis, comme l’Inde l’a fait pour l’inscription du yoga, en 2016», explique-t-on dans le milieu.

Dans ses remarques, le comité technique avait notamment fait ressortir que «bien que le dossier identifie clairement plusieurs facteurs menaçant la viabilité de l’élément, le plan de sauvegarde ne contient pas de mesures qui permettent d’y répondre. Il met l’accent sur la promotion de l’élément – notamment par le biais de représentations – en négligeant les dimensions familiales et communautaires de l’élément, qui sont pourtant décrites comme le principal sujet de préoccupation relatif au séga tambour des Chagos».

Les membres de ce comité soulignent en outre que «l’absence de transmission reste la principale menace à la viabilité de l’élément». D’où la nécessité de ce plan de sauvegarde qui est, jusqu’ici, «pas suffisamment structuré». «Il ne présente ni calendrier complet des activités, ni aperçu de leur pérennité à moyen et long terme. Il peine également à démontrer la participation de la communauté à sa mise en œuvre.» Ainsi, Maurice a été invité à soumettre une nouvelle candidature pour examen.

Au sein de la délégation actuellement à Bogota se trouvent Olivier Bancoult, leader du Groupe Refugiés Chagos, Avinash Teeluck, ministre des Arts et de l’héritage culturel, le directeur de la culture et la secrétaire permanente du ministère concerné ainsi que l’officier en charge du National Heritage Fund.


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