Anousha Junggee, la «Padwoman» mauricienne

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Anousha Junggee a décroché le premier prix du concours pour les serviettes hygiéniques biodégradables

Anousha Junggee a décroché le premier prix du concours pour les serviettes hygiéniques biodégradables 

Recevoir des récompenses lors des compétitions nationales et internationales n’est pas nouveau pour Anousha Junggee. Mais cette fois-ci, c’est le produit qu’elle a conçu qui a retenu l’attention. Hier, vendredi 8 mars, la jeune femme a été primée pour avoir mis au point des serviettes hygiéniques biodégradables avec des matières premières locales, et elle a décroché le premier prix du «Total Challenge Startupper de l’année» et le prix «Coup de cœur féminin.»

L’inde a  Arunachalam Muruganantham, l’homme qui a mis au point une machine à fabriquer des serviettes hygiéniques biodégradables à bas prix pour les villageoises en Inde. Est-elle la version Mauricienne du monsieur ? «Je n’ai rien inventé. Le produit existe déjà» dit-elle d’emblée. Anousha Junggee avance qu’elle est tombée sur des serviettes hygiéniques biodégradables pour la première fois en Inde. Cela l’interpelle et elle décide d’implanter le concept à Maurice. «Pendant un an, j’ai essayé de l’adapter avec les matières premières que nous avons à Maurice» explique l’entrepreneure. Finalement, c’est une serviette hygiénique à base de bambous et de maïs qu’elle met au point. Ce produit li a valu le premier prix, et elle est la première à être étonnée. «J’étais confiante. Je savais que je pouvais être parmi les trois, mais pas être première, surtout que c’est un produit qui ne s’adresse qu’aux femmes» confie Anousha Junggee.

Pourquoi avoir choisi ce produit ? «C’est dans la lignée de ce que nous faisons déjà avec les sacs faits à partir des banderoles publicitaires» dit-t-elle. Mais il n’y a pas que ça. Anousha Jungee réitère qu’elle est avant tout entrepreneure, et elle sait qu’il existe un marché pour ce produit. Les Mauriciennes deviennent de plus en plus conscientes de l’importance de protéger l’environnement» poursuit-elle.

Le produit sera sur le marché dans quatre semaines environ. Et quel sera le prix de vente ? Anousha Junggee ne le sait pas encore, mais elle avance que le produit sera abordable. «Dejà, la fabrication sera locale. En plus, j’ai maintenant un soutien financier. Ce ne sera donc pas un produit hors de prix.»


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Lexpress

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