l’obstruction de la présidence et le calendrier électoral poussent les démocrates à accélérer la mise en accusation de Trump

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La speaker de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Capitol Hill à Washington, le 5 décembre.
La speaker de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Capitol Hill à Washington, le 5 décembre. ALEX WONG / AFP

La procédure de mise en accusation de Donald Trump avance à brides abattues. La speaker (présidente) de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Californie), a annoncé, jeudi 5 décembre, qu’elle avait demandé à la commission des affaires juridiques de cette assemblée de rédiger les articles sur lesquels les élus devront de prononcer, sans doute avant la fin de l’année.

Dans le cas probable d’un vote positif, les démocrates étant majoritaires à la Chambre, Donald Trump deviendrait le troisième président de l’histoire des Etats-Unis mis en accusation. Le Sénat serait tenu d’organiser son procès, probablement en janvier.

Cet impeachment est parti d’un échange téléphonique entre le président des Etats-Unis et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juillet. Au cours de cette conversation, Donald Trump a demandé l’ouverture d’enquêtes visant ses adversaires politiques dont l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, qui pourrait le défier lors de l’élection présidentielle de 2020. Selon les témoins interrogés en octobre et en novembre par la commission du renseignement de la Chambre, chargée de l’enquête, une aide militaire bloquée manifestement par Donald Trump sans qu’aucune raison officielle n’ait été donnée et une invitation à la Maison Blanche ont été subordonnées à ces enquêtes.

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« Le président ne nous laisse pas d’autre choix que d’agir car il essaie de corrompre, une fois de plus, les élections à son profit », a estimé Nancy Pelosi dans une allusion aux interférences russes lors de la présidentielle de 2016. « Les faits sont incontestés », a-t-elle ajouté, il « a abusé de son pouvoir pour son bénéfice politique personnel au détriment de notre sécurité nationale, en refusant l’aide militaire et la réunion cruciale dans le bureau Ovale en échange de l’annonce d’une enquête sur son rival politique ».

Solidité du bloc républicain

« Si vous devez me mettre en accusation, faites-le maintenant, vite, afin que nous puissions avoir un procès équitable au Sénat, et pour que notre pays puisse retourner au travail », a aussitôt réagi Donald Trump sur Twitter. « La bonne nouvelle, c’est que les républicains n’ont jamais été aussi unis. Nous allons gagner », a ajouté le président, qui sait pouvoir compter en l’état sur la majorité dont dispose son parti au sein de la haute assemblée.

Alors que Nancy Pelosi a justifié sa démarche par le respect de la lettre et de l’esprit de la Constitution, Donald Trump s’est posé en défenseur de la loi fondamentale américaine en mettant en garde contre le risque qu’une mesure exceptionnelle soit à l’avenir « utilisée régulièrement pour attaquer les futurs présidents ».

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