A Londres, l’OTAN conjure la « mort cérébrale »

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Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, en compagnie des dirigeants des pays de l’OTAN, mercredi 4 décembre, à Watford, près de Londres.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, en compagnie des dirigeants des pays de l’OTAN, mercredi 4 décembre, à Watford, près de Londres. ADRIAN DENNIS / AFP

Des dissensions, des mots forts, des désaccords évidents mais, au final, le sentiment que le pire a été évité : la réunion à Watford, près de Londres, des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’OTAN, mardi 3 et mercredi 4, décembre s’est soldée, à défaut d’enthousiasme et d’unanimité, par l’approbation d’un texte de conclusions à peu près satisfaisant pour tous, mercredi.

C’est, comme prévu, l’attitude de Donald Trump qui a orienté les deux journées de rencontres. Le président américain a une nouvelle fois multiplié les commentaires sur les pays qui, à ses yeux, ne font pas un effort suffisant en matière de défense, traitant de « grands délinquants » ceux dont les dépenses sont inférieures à 1 % de leur PIB. Il visait toutefois aussi l’Allemagne – 1,42 % en 2020 – en indiquant que « s’ils ne veulent pas [dépenser plus], je devrais faire quelque chose par rapport au commerce ».

Une fois tenu ce propos, devenu assez banal, le président, entré par une porté dérobée le matin, n’a plus pris la parole publiquement. Visiblement lassé, il a annulé la conférence de presse de clôture qu’il devait tenir mercredi après-midi. Il a préféré réserver ses flèches au dirigeant canadien Justin Trudeau, traité d’« hypocrite » pour l’avoir moqué, lors d’une conversation avec Emmanuel Macron et le premier ministre néerlandais Mark Rutte. Un son en partie inaudible capté au cours de la réception des dirigeants à Buckingham Palace a suggéré qu’ils ne disaient pas que du bien du président américain.

Macron s’est « beaucoup rétracté », selon Trump

M. Macron avait vu ses propos sur la « mort cérébrale » de l’Alliance atlantique qualifiés de « très insultants » par M. Trump. Il a ensuite appris de la bouche du président qu’il s’était « beaucoup rétracté » lors du tête-à-tête, suivi d’un voyage en limousine, que les deux hommes ont eu mardi soir. M. Macron a pu réaffirmer, mercredi, qu’il « assumait totalement » son diagnostic, lequel aurait « permis de soulever un débat qui était indispensable ». « Nos débats doivent porter sur d’autres sujets que le budget et les finances », ajoutait-il.

Au chapitre des échanges musclés, les deux journées ont aussi été marquées par l’évident désaccord entre le président français et son homologue Recep Tayyip Erdogan. En cause, l’insistance du président turc pour que les combattants kurdes, fer de lance de la coalition internationale contre l’Etat islamique en Syrie, soient considérés « terroristes » par les membres de l’Alliance. Impossible, pour M. Macron, de qualifier ainsi les forces des Unités de protection du peuple (YPG).

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