Barlen Vyapoory: bye bye M. président (par interim)

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Barlen Vyapoory a démissionné de son poste de président par intérim le mardi 26 novembre.

Barlen Vyapoory a démissionné de son poste de président par intérim le mardi 26 novembre. 

Il a démissionné cette semaine, et coulera certainement des jours heureux. Barlen Vyapoory, ancien vice-président nommé le 4 avril 2016 et président par intérim depuis le 23 mars 2018, touchera deux tiers de son salaire de Rs 296 000 à vie. Il aura aussi droit à une voiture de fonction, un bureau, un secrétaire et un chauffeur. Autre avantage : il n’aura pas à s’inquiéter de remplir son «tax return» après le délai imposé par la Mauritius Revenue Authority car il est exempté d’impôts sur le revenu. Retour sur le bilan de Barlen Vyapoory.

S’il devait chercher un travail après sa démission, Barlen Vyapoory aurait certainement mis «accueil du pape François le 9 septembre 2019» sur son CV. Ce ne sont pas tous les chefs d’État, surtout ceux de petits pays comme Maurice, qui peuvent s’enorgueillir d’avoir eu une telle responsabilité. Outre le pape François, l’ancien vice-président a également accueilli plusieurs autres hautes personnalités. Rien que cette année, il a vu passer Uhuru Kenyatta, le chef de l’état du Kenya, Felipe Nyusi, le président du Mozambique ou encore Andry Rajoelina, le président malgache. 

Mais l’intérim de Barlen Vyapoory à la tête de l’État n’a pas été de tout repos. Le 21 mars dernier, sans crier gare, Vishnu Lutchmeenaraidoo lui adresse sa lettre de démission en tant que ministre des Affaires étrangères et député. Cela n’a certes pas changé grand-chose à la présidence, mais il a quand même dû sortir des sentiers battus et émettre un «writ of elections» pour la tenue d’une élection partielle dans la circonscription n°7 (Piton – Rivière-du-Rempart) le 18 juin dernier. 

Pendant le temps qu’il a assuré le rôle de chef de l’État, Barlen Vyapoory a été vertement critiqué lorsqu’il a apposé sa signature pour promulguer les amendements apportés à la Judicial and Legal Provisions Act, qui punissait plus sévèrement les délits sur les réseaux sociaux. Puis, il s’est aussi retrouvé mêlé à une histoire de promotion de la société de son ami, société qui n’a jamais été enregistrée à Maurice.

S’il a été un vice-président et un chef d’État par intérim exemplaire, du moins, aux yeux du gouvernement, la carrière de Barlen Vyapoory a débuté il y a longtemps. Il a fait des études en Agriculture à l’université de Maurice avant de poursuivre ses études au pays de l’Oncle Sam. Il a aussi été formé pour l’enseignement de la langue anglaise, a été Senior Lecturer au Mauritius Institute of Examination (MIE), candidat pour le MSM en 1995, conseiller au ministère de l’Éducation entre 2002 et 2005 et ambassadeur en Afrique du Sud. En avril 2016, il est nommé vice-président après que Menon Murday, qui était pressenti pour le poste, a été mis à l’écart et Vidya Narayen, face aux polémiques, a décliné l’offre. 

Agé de 74 ans, Barlen Vyapoory a fait savoir que désormais, il retournera au coaching en langues. 


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