Cité Longère: les familles retrouvent leur petit coin de paradis

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Carina Tolbize profite du beau temps pour faire une balade avec l’un de ses petits alors que Charlène Legoff tresse les cheveux de son aînée.

Carina Tolbize profite du beau temps pour faire une balade avec l’un de ses petits alors que Charlène Legoff tresse les cheveux de son aînée.

C’est le sourire aux lèvres que Charlène Legoff nous reçoit dans sa maison. Elle s’attaque à son quotidien de mère : tresser les cheveux de ses enfants. Elle en a trois âgés de quatre ans, deux ans et neuf mois. Pour cette maman, le plus dur est derrière elle.

La jeune femme est retournée chez elle mardi après-midi. Depuis, cela a été le branle-bas de combat pour elle. «Il a fallu tout nettoyer», fait valoir Charlène Legoff. Toutefois, elle soutient que les travaux dans sa maison sont loin d’être complétés. «La salle de bains doit être refaite. Il y a beaucoup de fils qui pendouillent un peu partout. Mais on nous a dit de revenir dans nos maisons. Nous avons donc quitté le centre.»

Charlène Legoff avait été placée au centre d’Elizabethville après l’incendie. Mais les conditions de vie, avec les enfants en bas âge, n’ont pas été aussi faciles qu’on le croit. «J’ai dû parfois aller quitter les petits chez ma cousine car ce n’est pas évident de les faire dormir à même le sol. Honnêtement, je préfère le confort de ma maison que vivre dans une telle promiscuité»

Pour les victimes de l’incendie, les pertes ont été conséquentes. «Les vêtements ont brûlé et les provisions sont parties en fumée.Mais, je ne peux pas ne pas être reconnaissante envers tous ceux qui nous ont aidés. J’ai obtenu beaucoup de vêtements pour mes enfants et aussi des aliments. Encore une fois, un grand merci à tous.»

Un peu plus loin, nous croisons Carina Tolbize. Cette dernière ne cache pas sa joie d’avoir pu également regagner son domicile. «Les enfants au centre n’ont pas cessé de se bagarrer. Maintenant au moins, c’est chacun pour soi.» Elle confie qu’elle n’a pas chômé depuis son retour chez elle, mardi. «Je me suis mise petit à petit à l’ouvrage. Et j’ai tout nettoyé de fond en comble», explique-t-elle. Les vêtements mis à sécher devant sa porte d’entrée en sont l’exemple même.

«J’attends juste que les ouvriers changent le bois qui a pris feu au fond de la maison. Mon enfant souffre un peu à cause de cette odeur de bois brûlé.» Elle appelle aussi à la générosité mauricienne. «Si je pouvais avoir un matelas pour que mes enfants puissent dormir, ce serait bien. Le nôtre a pris feu dans l’incendie.»

En tout cas, les habitants commencent petit à petit à reprendre leur routine. Selon le ministère de l’Intégration sociale, il reste que 11 familles au centre communautaire de Riche-Terre à hier. Alors que les familles des centres St-Malo et de Baie-du-Tombeau ont déjà regagné leur domicile.

La vie continue… après tout

Qui dit vacances, dit jeux. Et ce ne sont pas les enfants qui ont trouvé refuge depuis plus d’une semaine au centre social de Cité Roma qui vont s’en plaindre. En effet, ces petits trouvent matière à s’occuper et quoi de mieux qu’une partie de «carom» en compagnie de leurs nouveaux amis. Plus loin, l’on retrouve les représentants des onze familles qui attendent toujours de retrouver leurs maisons qui ont été détruites dans l’incendie. Au menu du dîner d’hier soir : riz, grains secs et saucisses…


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