les hommes sont plus susceptibles de quitter leurs femmes quand elles sont atteintes d’une maladie grave

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Pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et dans la maladie… Ce sont les vœux prononcés par les fiancés lors de la formule du consentement. Ainsi, lorsque vous vous mariez, vous espérez que votre partenaire vous soutienne dans toutes les choses que la vie vous réserve. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et nombreux sont les mariages qui ne tiennent pas face à la pression de la maladie.

Traitements, fatigue, dépression, difficultés financières etc. Les conséquences d’une maladie grave peuvent être terribles sur tous les plans. La relation de couple se voit détériorée, la personne en bonne santé n’arrivant pas à résister à la menace de la maladie. Aussi, des études ont montré que les hommes étaient six fois plus susceptibles de quitter leurs femmes dans ce genre de situations. Cette étude a été relayée par nos confrères de BFM TV.

Abandonner par peur d’affronter

Lorsque les gens promettent « dans la santé comme dans la maladie », ils s’imaginent avoir 80 ans, soutenant leur conjoint fatigué de vieillesse. Difficile, lorsque vous vous mariez, de penser à l’éventualité que votre partenaire pourrait souffrir d’une maladie grave ou incurable.
Une étude menée sur plus de 500 couples mariés dont l’un des deux souffrait d’une maladie potentiellement mortelle telle que le cancer ou la sclérose en plaques, a montré que le mariage était six fois plus susceptible de prendre fin lorsque le patient était une femme. En effet, parmi les participants, le taux de divorce était de 21% pour les femmes atteintes contre seulement 3% pour les hommes atteints. En d’autres termes, une femme pourra généralement mieux supporter la maladie de son homme que l’inverse.

Selon Marc Chamberlain, co-auteur de l’étude : «  La majorité des maris prennent soin de leur partenaire en cas de maladie, mais dans l’ensemble, ils ont tendance à être moins à l’aise. » Il ajoute que les différences des rôles masculins et féminins au sein de la famille pourraient éventuellement expliquer ces résultats : « Les femmes sont généralement plus attachées à leurs époux, leur famille et leur foyer. Elles auront naturellement tendance à vouloir gérer la situation en période de stress, tandis que les hommes trouveront plus facile de fuir ».

De plus, les hommes sont plus visuels que les femmes, ils sont donc plus susceptibles d’être attirés par ce qu’ils voient, et par conséquent de rejeter leur partenaire en raison d’un changement d’apparence significatif. Aussi ironique que cela puisse paraître, la peur de l’abandon est également un facteur déterminant dans la décision de l’homme de partir. Ces derniers sont moins résilients que les femmes sur le plan émotionnel, et prendront la décision de fuir dans une sorte de réaction subconsciente pour minimiser la douleur qu’ils pourraient subir au cas où l’autre ne survivrait pas.

Pourtant, combattre une telle maladie devient encore plus difficile en l’absence de soutien affectif. En effet, selon la même étude, les patients séparés après le diagnostic sont plus susceptibles de chercher à se faire prescrire des antidépresseurs que de suivre des traitements pour essayer de se battre contre la maladie.

Conjoints, ne partez pas, soutenez !

Votre partenaire a plus que jamais besoin de vous, de votre réconfort et de votre présence. Alors, c’est le moment de lui prouver tout votre amour par votre patience et votre gentillesse. Nous sommes tout à fait conscients que ce n’est pas chose aisée et que l’entourage du malade souffre (du moins émotionnellement) tout autant et que faire face à une telle situation est particulièrement pénible et difficile. Néanmoins, cette épreuve peut vous renforcer et vous unir dans l’amour et la foi de vaincre ensemble la maladie.

La première des choses à faire est de reconnaître la maladie. Etre dans le déni ne fera qu’empirer les choses car il est impossible de vaincre quelque chose dont vous n’êtes pas pleinement conscients. Ensuite, il est important que vous compreniez que votre présence est essentielle. Accompagnez votre partenaire, dans la mesure du possible, à ses rendez-vous chez le médecin, tenez-lui la main, priez pour et avec lui, consolez-le et offrez-lui votre épaule pour pleurer.

Faites diversion et n’hésitez pas à utiliser l’humour pour « dédramatiser » les choses et déstresser votre conjoint. Aussi, n’oubliez pas qu’il faut également penser à vous. Demandez de l’aide, trouvez un confident ou rejoignez des groupes de paroles pour prendre le temps de parler et de vous libérer de tout le mal-être que vous accumulez.

Nos prières vont à toutes les personnes malades, à toutes celles qui souffrent et qui luttent au quotidien pour recouvrir leur santé. L’espoir est immortel, ne l’oubliez pas !  



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