En RDC, au moins un blessé lors de manifestations anti-ONU à Goma

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La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en août 2019.
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en août 2019. Baz Ratner / REUTERS

Un étudiant a été blessé et une dizaine d’autres ont été violemment interpellés mercredi 27 novembre à Goma (est) par la police lors d’une manifestation contre les Nations unies en République démocratique du Congo, a constaté un journaliste de l’AFP. La police a dispersé à coup de gaz lacrymogène devant l’université une centaine d’étudiants qui accusent la Mission de l’organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) d’assister « passivement » aux massacres des civils à Beni, dans la même province du Nord-Kivu, selon cette même source.

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Les mouvements anti-ONU dans la région de Beni ont fait au moins six morts parmi les manifestants depuis lundi. A Goma, les rassemblements de solidarité sont organisés par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). « Pourquoi m’avez-vous blessé délibérément ? Au lieu de défendre la population de Beni, vous venez nous tuer ici à Goma », a crié l’étudiant blessé à la tête, en sang.

« La Monusco ne sert à rien »

Une trentaine de policiers et de militaires congolais protégeaient la base principale de la Monusco, vers laquelle ont tenté de converger les manifestants. « Notre manifestation est patriotique. La Monusco assiste passivement aux massacres alors que sa mission principale est la protection des civils », a déclaré à l’AFP un des manifestants, Fiston Muhindo, de la faculté de droit. « Ils doivent partir. La Monusco ne sert à rien », a ajouté un autre étudiant, Junior Mastaki, également de la faculté de droit. « Les autorités congolaises sont incapables de protéger la population de Beni », a-t-il ajouté.

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Dans la région de Beni, 81 civils ont été massacrés depuis le 5 novembre, selon le dernier bilan du Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’université de New York. Ces tueries sont attribuées par les autorités et l’ONU au groupe armé d’origine ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF), qui a tué plus d’un millier de civils depuis octobre 2014 d’après le GEC.

L’armée congolaise a affirmé lundi à l’AFP avoir repris « toutes les places fortes et les QG » des ADF dans les forêts et la jungle autour de Beni depuis le lancement d’une offensive contre le groupe armé le 30 octobre. La présidence congolaise a annoncé lundi des opérations militaires « conjointes » avec les casques bleus des Nations unies (16 000 au total en RDC).

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