Accident à Wooton : un pompiste entre la vie et la mort

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Ils ont été grièvement blessés sur leur lieu de travail, à la station essence Indian Oil, à Wooton, hier matin, mardi 26 novembre. Cela, après avoir été percutés de plein fouet par une fourgonnette de la police d’Eau-Coulée. Rohit Gobin, 58 ans et habitant Bois-Chéri, a été admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. Il se bat entre la vie et la mort. Alors que son collègue Daniel Lamarque, 58 ans et habitant Eau-Coulée, a lui été admis dans une clinique. Les deux pompistes ont subi plusieurs fractures.

L’une de leurs collègues, Simla Ramkissoon, 44 ans, est encore traumatisée. Elle raconte qu’elle a échappé à la mort. «Comme il faisait froid, ses collègues lui ont demandé d’aller préparer le thé.» La quadragénaire s’est alors rendue à l’intérieur pour préparer la boisson. «Au moment où j’ai quitté ma place, j’ai vu la fourgonnette qui venait à vive allure. J’ai tout de suite compris qu’il y aurait un accident. Je n’ai pas eu le temps d’avertir mes collègues», lâche-t-elle.

«Mes collègues ont été violemment projetés au sol. J’ai hurlé… J’ai appelé Gobin, mais il ne bougeait pas. Je me suis mise à pleurer. Je suis allée vers mon autre collègue. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas bouger. J’ai tout de suite appelé mon patron. En même temps, il y avait des badauds qui venaient.»

 Simla Ramkissoon soutient qu’elle n’arrive pas à chasser ces images de la tête. «Il y avait beaucoup de sang partout. Nous avions pris notre service à 6 heures du matin et devions terminer à 14 heures. Nous ne nous attendions pas à vivre une expérience aussi horrible sur notre lieu de travail…»

La Criminal Investigation Division de Curepipe s’est saisie de l’affaire. Le conducteur du véhicule a subi un alcotest qui s’est révélé négatif. L’agent ainsi que le policier qui l’accompagnait ont aussi été blessés. Ils ont été conduits à l’hôpital Victoria, à Candos, pour des soins.

 Selon nos informations, les policiers transportaient des provisions et se rendaient au poste de police d’Eau-Coulée dans le cadre d’une marche pacifique pour commémorer la Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Marche qui a eu lieu hier devant l’église Ste-Hélène, à 9 h 15, avec des habitants de la région, des scouts et des policiers d’Eau-Coulée pour prendre fin devant le poste de police.

«Je veux savoir à quelle vitesse roulait le policier»

 Jashley Gobin, le fils de Rohit, l’un des pompistes blessés, est dans l’incompréhension. Il souhaite que l’enquête sur cet accident soit faite dans la transparence. «Mon père lutte entre la vie et la mort en ce moment. Je veux que toute la lumière soit faite sur cette affaire et je veux savoir à quelle vitesse roulait le policier», martèle-t-il.


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