le point sur les opérations militaires internationales au Sahel

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Un soldat de l’opération « Barkhane » à Gao, dans le nord du Mali, en 2017.
Un soldat de l’opération « Barkhane » à Gao, dans le nord du Mali, en 2017. Christophe Petit Tesson / AP

Un accident d’hélicoptères au Mali, lundi 25 novembre, a causé la mort de 13 militaires de la force « Barkhane ». Il s’agit de l’événement le plus meurtrier pour la mission française depuis son déploiement au Mali en 2013. Le Sahel, zone particulièrement instable, est le théâtre de nombreuses opérations militaires.

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  • L’armée française au Sahel, de « Serval » à « Barkhane »

Le 11 janvier 2013, la France lance l’opération « Serval » avec 1 700 soldats, des avions et des hélicoptères pour arrêter la progression de colonnes djihadistes qui contrôlent le nord du Mali, et soutenir les troupes du pays face à la menace d’une offensive vers la capitale, Bamako.

Le 1er août 2014, cette mission est remplacée par l’opération « Barkhane » et étendue à l’ensemble de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l’Europe. Cinq pays sont concernés : Mali, Mauritanie, Niger, Burkina Faso et Tchad.

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L’opération porte le nom d’une dune prenant la forme d’un croissant sous l’effet du vent. Elle est actuellement la plus importante opération extérieure de l’armée française, avec environ 4 500 militaires déployés. Depuis 2013, quarante et un soldats ont été tués dans la région du Sahel.

  • Le G5 Sahel, la coopération des pays de la région

En novembre 2015, les dirigeants de l’organisation G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad) réunis en sommet décident de créer une force conjointe pour lutter contre les groupes djihadistes qui essaiment dans la région.

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Face à la dégradation de la situation dans le centre du Mali, limitrophe du Burkina Faso et du Niger, gagnés à leur tour par les violences, ils réactivent le projet en 2017. Le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien à cette initiative, Paris y voyant un possible modèle de prise en main par les Etats africains de leur sécurité.

Mais la mise en œuvre est marquée par des problèmes de financement et d’organisation. Se posent aussi les cas d’accusations de violations des droits de l’homme par les troupes de la force conjointe.

  • La Minusma, une des missions les plus importantes de l’ONU

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), elle, s’est déployée à partir du 1er juillet 2013, à la suite de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) formée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

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Avec un effectif d’environ 13 000 casques bleus, la Minusma est l’une des missions les plus importantes des Nations unies. Régulièrement attaquée, elle a payé un lourd tribut : plus de 200 soldats sont morts depuis sa mise en place, dont plus d’une centaine dans des actions hostiles.

  • L’EUTM Mali, en charge de la formation des troupes

La Mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), lancée en février 2013, réunit 620 militaires de 28 pays européens, avec une mission de formation des militaires maliens, sans participer aux combats.

Son objectif est de remettre sur pied une armée sous-entraînée et sous-équipée en apportant une expertise dans la préparation opérationnelle, le soutien logistique, le renseignement et la formation des unités combattantes sur le camp de Koulikoro, à 60 km au nord-est de la capitale Bamako.

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Son mandat a été prolongé en mai 2018 par l’Union européenne pour deux ans, avec un budget quasi doublé à 59,7 millions d’euros. Sa mission a été étendue à la formation de la force du G5 Sahel.

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