La justice péruvienne ordonne la libération de la cheffe de l’opposition Keiko Fujimori

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Des dizaines de partisans de la cheffe de l’opposition se sont rassemblées devant la prison pour femmes de Chorrillos, à Lima, pour fêter cette décision.
Des dizaines de partisans de la cheffe de l’opposition se sont rassemblées devant la prison pour femmes de Chorrillos, à Lima, pour fêter cette décision. Martin Mejia / AP

Alors que le président péruvien Martin Vizcarra poursuit le combat qu’il a fait sien contre la corruption, la cheffe de l’opposition Keiko Fujimori – soupçonnée d’avoir toucher des pots-de-vin – va être libérée. La Cour constitutionnelle du Pérou « a accepté », lundi 25 novembre, le recours présenté en faveur de Mme Fujimori par sa sœur Sachi Fujimori, a annoncé Ernesto Blume, le président de la plus haute instance judiciaire du pays. La décision ne peut pas faire l’objet d’appel.

« Justice a été rendue, une justice divine. Dieu est grand », a réagi l’époux de Keiko Fujimori, l’Américain Vito Villanella, qui avait entamé une grève de la faim pour réclamer la libération de sa femme.

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Agée de 44 ans, la cheffe du parti Fuerzo popular (droite populiste) est en prison préventive depuis le 31 octobre 2018 dans le cadre du scandale Odebrecht, du nom d’un géant brésilien du bâtiment, qui a reconnu avoir versé des pots-de-vin à de nombreux dirigeants politiques latino-américains, dont quatre anciens présidents péruviens.

Pour éviter des interférences de la cheffe de l’opposition dans l’enquête, le procureur José Domingo Pérez avait réclamé 36 mois de détention préventive pour la fille de l’ancien président Alberto Fujimori (1990-2000). La durée avait ensuite été réduite à 18 mois par la Cour suprême. Ernesto Blume a toutefois précisé que la décision de la Cour constitutionnelle ne concernait pas le fond de l’affaire qui fait toujours l’objet d’une enquête judiciaire.

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