Boris Johnson présente un programme anti-austérité

0
114

[ad_1]

Boris Johnson présente le programme du parti conservateur dimanche 24 novembre à Telford.
Boris Johnson présente le programme du parti conservateur dimanche 24 novembre à Telford. PHIL NOBLE / REUTERS

Dimanche 24 novembre, Boris Johnson était une fois de plus dans les Midlands, l’ex-cœur industriel et minier de l’Angleterre, paupérisé et fortement pro-Brexit, qu’il laboure depuis le début de la campagne électorale, pour présenter le manifesto du parti conservateur. Il s’agit du programme officiel du gouvernement qu’il présidera s’il est conforté dans sa position de premier ministre, avec une majorité absolue, à l’issue du scrutin du 12 décembre.

Moins épais que celui des élections générales de 2017, ce programme marque pourtant une véritable rupture : les conservateurs abandonnent définitivement leur politique d’austérité, promettent de l’argent frais pour le système public de santé (le sacro-saint National Health service, NHS), la préservation du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, et limitent même les cadeaux fiscaux aux riches. Le tournant avait déjà été amorcé par Theresa May, et prouve à quel point le parti parie désormais sur le vote populaire – notamment le vote traditionnellement travailliste – pour remporter une victoire.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Elections britanniques : le NHS, joyau national au cœur des débats

Des dépenses pour le NHS, pas de hausses d’impôt

« Il s’agit d’un agenda radical » a prétendu M. Johnson, dimanche après-midi depuis Telford, ville autoproclamée « berceau de l’industrie » britannique. L’actuel premier ministre, qui compte bien rester à Downing Street encore cinq ans, a promis l’embauche de 50 000 nouvelles infirmières pour le NHS, tout premier sujet de préoccupation des Britanniques avec le Brexit et le recrutement de 6 000 médecins généralistes supplémentaires. Les conservateurs s’engagent aussi à maintenir la pression fiscale en l’état : pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu, ni de hausse de la TVA.

Dans ce programme, le coût de l’assurance sociale nationale est limité, permettant un gain par citoyen d’environ 100 livres par an. Environ deux milliards de livres devraient être consacrés au comblement des nids-de-poule, un milliard à la santé des enfants, et le salaire minimal horaire progresserait de 8,21 livres à 10,50 livres.

Lire aussi Sur le Brexit, les salaires et les impôts, le Labour dévoile son programme très à gauche

M. Johnson a par ailleurs insisté sur le fait que son gouvernement ne réclamerait pas d’extension de la période de transition post-Brexit au-delà du 31 décembre 2020, assumant qu’il sera parvenu, à cette date, à la conclusion d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE). Une perspective jugée très improbable à Bruxelles. Enfin, M. Johnson a promis que son accord de divorce serait présenté pour ratification au Parlement britannique « avant Noël », pour un Brexit effectif « fin janvier 2020 ».

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: