Contestation des élections: quels autres recours que la justice pour l’opposition ?

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Outre l’opposition, des citoyens trouvent également que les elections n’ont pas été libres et justes.

Outre l’opposition, des citoyens trouvent également que les elections n’ont pas été libres et justes.

La date butoir approche. L’opposition a jusqu’à jeudi 28 novembre pour rassembler tous les éléments pour constituer un dossier qu’elle présentera devant la justice, afin de contester les élections. Et après, que se passera- t-il ? Quels sont les autres recours possibles ?

Les élections n’ont pas été «free and fair», selon les Rouges, notamment. Parmi les irrégularités relevées par le Parti travailliste : le nombre de personnes n’ayant pu voter, dans diverses circonscriptions, car leurs noms ne figuraient pas sur le registre électoral. Il y a également l’utilisation de la Mauritius Broadcasting Corporation «pour ternir la réputation de Navin Ramgoolam» et les «promesses» d’Alan Ganoo aux habitants de Rivière-Noire mais aussi des bulletins «errants» retrouvés dans la circonscription n°3 (Port-Louis-Maritime–Port- Louis-Est) et au n°4 (Port-Louis- Nord–Montagne-Longue).

Sans parler de certains incidents survenus dans la circonscription n°10 (Montagne-Blanche– Grande-Rivière-Sud-Est), le jour du dépouillement, concernant le leader des Rouges, Navin Ramgoolam.

Pou ena parsiel

Mais que se passera-t-il si le dossier actuellement compilé pour contester les élections ne tient pas la route ? Que faire alors ? Pourquoi les députés de l’opposition ne démissionnent-ils pas bloc, comme le suggèrent des internautes ? «Be non, li pa mars koumsa. Pou ena parsiel, ek non pa eleksion zénéral», rappellent ceux interrogés. D’ajouter que ce sera à Pravind Jugnauth d’en juger. «Li pa kouyon pou al déklar eleksion zénéral li osi.»

De plus, pour d’autres, c’est connu, les partielles ne donnent pas, dans la plupart des cas, les résultats escomptés, bien au contraire. «Aucun député n’oserait mettre sa place aux enchères. Sur un coup de tête. Les risques d’être battu sont là. Dimounn kapav perdi konfians ek al vot pou adverser.» Il n’y a qu’à prendre l’exemple de Roshi Bhahain au n°18 (Belle-Rose–Quatre-Bornes). «Il a cédé malgré lui sa place à Arvin Boollel. À son grand malheur, il n’était même pas en troisième position

On se souvient également du cas d’Ivan Collendavelloo, qui avait démissionné en 1989. Ce dernier avait remis sa lettre au Speaker. Le parlementaire avait quitté ses fonctions après que le Premier ministre, en réponse à une interpellation d’Arvin Boolell, avait révélé que le député du MMM avait apposé sa signature sur la demande de passeport de Sol Kerzner, le patron de la chaîne hôtelière sud-africaine Sun International.

Battu par un néophyte

L’Afrique du Sud était encore sous le régime de l’apartheid, contre lequel le MMM militait. Ivan Collendavelloo devait, par la suite, se présenter à l’élection partielle provoquée par sa démission, dans la circonscription n°15 (Vacoas–Phoenix). Il a été battu par le néophyte Cyril Curé, candidat du MSM.

Il y a aussi l’exemple de la double-démission de Paul Bérenger et de Jean Claude de l’Estrac en 1994. Une partielle est alors organisée dans la circonscription n°19 (Stanley–Rose-Hill). Le leader des mauves et son colistier James Burty David (PTr) avaient été élus face au tandem Jean Claude de l’Estrac/Shirin Aumeeruddy-Cziffra.

Pour en revenir au présent, le Parti travailliste compte venir de l’avant un dossier solide. Selon des sources proches des rouges, des rapports de chaque circonscription ont été compilés et soumis aux avocats du parti. «Lundi ou mardi, tout devra être finalisé.» Par exemple, au n°9 (Flacq-Bon-Accueil), une différence de chiffre sur le nombre d’électeurs avait été décriée.


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