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Élu à la fin de septembre à la tête de la commission électorale, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly avance en terrain miné. Chargé d’organiser la présidentielle d’octobre 2020, il essuie les critiques d’une opposition convaincue que les dés sont pipés, mais demande à être jugé sur ses actes.
C’est le grand oral d’Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Ce 14 novembre, à Grand-Bassam, le nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) s’exprime pour la première fois devant la presse ivoirienne. L’attente est grande, les questions fusent.
« En 2020, pourriez-vous annoncer la victoire d’un candidat de l’opposition ? » « Pourriez-vous proclamer les résultats ailleurs qu’au siège de la CEI ? » « Vous sentez-vous capable de résister à la pression ? » Costume sombre, voix rocailleuse, le magistrat hors grade de 53 ans tente de répondre aux inquiétudes de l’assistance. « La CEI va organiser sereinement l’élection de 2020, rassure-t-il. On nous met la pression, mais nous allons organiser le scrutin dans les règles de l’art. »
À peine installé, déjà contesté
La présidentielle aura lieu en octobre prochain mais elle suscite déjà de nombreuses interrogations. Acteur central du processus, la CEI est au cœur des débats. À peine installé, déjà contesté, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly marche sur des œufs.
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