Liesse à Rio de Janeiro après la victoire de Flamengo en Copa Libertadores contre River Plate

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Les Brésiliens ont renversé le match contre les Argentins dans les toutes dernières minutes, remportant leur première coupe continentale depuis trente-huit ans.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 11h04, mis à jour à 11h18

Temps de Lecture 2 min.

L’équipe de Flamengo célèbre sa victoire en Copa Libertadores, le 23 novembre à Lima, au Pérou.
L’équipe de Flamengo célèbre sa victoire en Copa Libertadores, le 23 novembre à Lima, au Pérou. Ernesto Arias / AP

Scénario incroyable à Lima, samedi 23 novembre, quand deux buts de Gabriel Barbosa, dans les toutes dernières minutes du match, ont amené les Brésiliens de Flamengo vers la victoire en Copa Libertadores face aux Argentins de River Plate (2-1). Le club de Rio de Janeiro attendait ce titre depuis trente-huit ans, sa dernière victoire dans la coupe continentale (équivalent sud-américain de la Ligue des champions) remontant à 1981 et la génération dorée menée par Zico.

Le Colombien Rafael Santos Borré avait ouvert le score pour l’équipe argentine (14e minute) :

Mais Gabriel Barbosa, surnommé Gabigol, a renversé la situation (89e puis 92e minute) :

Liesse à Rio et dans de nombreuses villes du pays

Liesse à Rio de Janeiro après la victoire de Flamengo en finale de la Copa Libertadores, le 23 novembre 2019.
Liesse à Rio de Janeiro après la victoire de Flamengo en finale de la Copa Libertadores, le 23 novembre 2019. RICARDO MORAES / REUTERS

A plusieurs milliers de kilomètres de là, au stade Maracana de Rio de Janeiro, des dizaines de milliers de supporteurs de Flamengo qui ont assisté à la rencontre sur écran géant ont explosé de joie au coup de sifflet final, alors qu’un concert de klaxon a commencé dans les rues, sous une pluie battante. « J’ai 32 ans et j’ai attendu ce moment toute ma vie, c’est la première fois que je vois Flamengo être champion de la Libertadores », racontait Suyana, une avocate. « C’était dur, mais c’est comme ça qu’on aime gagner. Ici, on est pour Flamengo jusqu’à la mort », s’est écrié Rodrigo da Silva, autre fan présent au Maracana.

Un fan de Flamengo célèbre la victoire en Copa Libertadores, dans le stade Maracana.
Un fan de Flamengo célèbre la victoire en Copa Libertadores, dans le stade Maracana. CARL DE SOUZA / AFP

Le club comptant des millions de fans sur tout le territoire brésilien, des scènes de liesse ont également été vues dans de nombreuses autres villes du pays. Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, bien que supporteur de Palmeiras, a tenu à féliciter les vainqueurs sur Twitter. « Bravo Flamengo, champion de la Copa Libertadores. Match émouvant et historique. C’est ça, le foot », a-t-il affirmé.

Mal en point il y a six mois, le club le plus populaire du Brésil a été relancé par l’entraîneur portugais Jorge Jesus, qui n’a perdu que deux matches en 32 rencontres. Il pourrait fêter un autre titre en vingt-quatre heures : leader du championnat national, Flamengo sera sacré officiellement dimanche si son dauphin Palmeiras ne l’emporte pas dans l’après-midi contre Grêmio.

Lire aussi Flamengo, la renaissance du club le plus populaire du Brésil
La célèbre statue du Christ Rédempteur surmplombant Rio de Janeiro et « habillée » d’un maillot de Flamengo, le 23 novembre.
La célèbre statue du Christ Rédempteur surmplombant Rio de Janeiro et « habillée » d’un maillot de Flamengo, le 23 novembre. IAN CHEIBUB / REUTERS

En revanche, la désillusion est cruelle pour le River de Marcelo Gallardo, qui tenait son troisième titre en cinq ans (après 2015 et 2018), le cinquième de son histoire, jusqu’à la 89e minute de jeu.

Javier Pinola (à gauche) et Gonzalo Montiel, de l’équipe de River Plate, après la finale perdue contre Flamengo.
Javier Pinola (à gauche) et Gonzalo Montiel, de l’équipe de River Plate, après la finale perdue contre Flamengo. Martin Mejia / AP

Cette finale s’est déroulée sans incident majeur sur le plan sécuritaire. L’année dernière, les violences qui avaient frappé Buenos Aires avaient contraint la confédération sud-américaine à choisir Madrid pour la finale retour entre les deux clubs argentins rivaux, River Plate et Boca Juniors.

Cette fois, c’est la crise sociale chilienne qui a obligé la Conmebol à procéder à un changement de dernière minute. Prévue à Santiago, cette finale a été reportée in extremis à Lima, qui n’avait jamais jusqu’ici accueilli l’épilogue de la Copa Libertadores.



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