En pleine crise sociale, le Chili en proie à des violences

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La protestation, déclenchée le 18 octobre par une augmentation du prix du ticket de métro à Santiago, s’est vite étendue à des revendications plus larges.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 08h19

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Cette violente journée de samedi s’est soldée par 127 blessés, parmi les civils et les membres des forces de l’ordre, et près de 300 arrestations au niveau national, toujours selon la police.
Cette violente journée de samedi s’est soldée par 127 blessés, parmi les civils et les membres des forces de l’ordre, et près de 300 arrestations au niveau national, toujours selon la police. PABLO SANHUEZA / REUTERS

Les violences continuent. En pleine crise sociale depuis plus d’un mois, le Chili a été le théâtre du pillage d’une banque près de Santiago, du saccage de commerces et de l’attaque de commissariats, samedi 23 novembre, a fait savoir la police.

Une manifestation vendredi à Maipu, dans la banlieue de la capitale, a dégénéré en violences toute la nuit. Un groupe en a profité pour prendre d’assaut une banque et en repartir avec 150 millions de pesos (environ 190 000 dollars), 16 000 dollars, 3 800 euros et deux armes, a précisé le lieutenant Cristobal Lillo à des médias locaux.

A la suite d’une nouvelle manifestation massive sur la plaza Italia à Santiago, épicentre du mouvement social, des commerces, supermarchés et bureaux ont été mis à sac dans le centre-ville. Deux centres commerciaux et un centre culturel ont été incendiés par des personnes portant des capuches, selon le bilan transmis par la police. Des manifestants ont également attaqué sept commissariats à travers le pays, dans la capitale et dans les villes de La Calera, Bulnes et Los Angeles.

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Près de 300 arrestations

Cette violente journée de samedi s’est soldée par 127 blessés, parmi les civils et les membres des forces de l’ordre, et près de 300 arrestations au niveau national, toujours selon la police.

Le gouvernement avait pourtant lancé vendredi un appel au calme après une recrudescence de violences. La protestation, déclenchée le 18 octobre par une augmentation du prix du ticket de métro à Santiago, s’est vite étendue à des revendications plus larges, débouchant sur la plus grave crise sociale que le Chili ait connue en trois décennies.

Sur les plus de 2 000 blessés enregistrés depuis le début de la crise, plus de 200 ont subi des lésions oculaires graves dues à des munitions spéciales employées par les forces de l’ordre. La police avait annoncé mardi qu’elle suspendait l’utilisation de ces munitions.

Entre le 18 octobre et le 15 novembre, 17 434 personnes ont été poursuivies en justice pour des délits commis durant les manifestations. Il s’agit d’une hausse de 72 % par rapport à la même période de l’année dernière, a noté le parquet chilien.

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