Après le scrutin: quel rôle pour les «campaign managers»

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Ivan Collendavelloo, Fazila Jeewa-Daureeawoo et Gupta Gopaul. (Ci-contre) Roubina Jadoo-Jaunbocus et Sham Mathura. Les trois derniers étaient «campaign managers» aux nos19, 2 et 5 respectivement.

Ivan Collendavelloo, Fazila Jeewa-Daureeawoo et Gupta Gopaul. (Ci-contre) Roubina Jadoo-Jaunbocus et Sham Mathura. Les trois derniers étaient «campaign managers» aux nos19, 2 et 5 respectivement.

Au départ, ils étaient nombreux à être considérés comme des candidats potentiels à la députation pour leur parti. À la dernière minute, le rôle de campaign manager leur a été attribué. La principale raison évoquée est le fait qu’ils connaissent bien la circonscription et peuvent ainsi prêter main-forte aux candidats de leur parti. Cependant, leur rôle ne s’arrête pas avec les élections.

Il leur faut préparer le scrutin qui se présente à l’horizon même si, théoriquement, il n’aura lieu que dans cinq ans. Car pour atteindre le meilleur résultat, le contrôle et la connaissance du terrain sont indispensables. Et, bien sûr, la sensibilisation des électeurs aux objectifs du parti.

Gupta Gopaul, haut cadre d’une firme privée depuis plus de 35 ans, a grandi et travaillé au n°19 (Stanley – Rose-Hill) depuis 1976. Il a cheminé avec Jean-Claude de l’Estrac, ex-maire de Beau-Bassin – Rose-Hill et ex-député de la circonscription. «J’étais avec le MMM avant que Paul Bérenger ne fasse alliance avec Navin Ramgoolam. Jean-Claude de l’Estrac, moi-même et d’autres membres avons décidé de créer le Renouveau militant mauricien. Lorsqu’Ivan Collendavelloo a créé le Muvman Liberater, il m’a confié la responsabilité de campaign manager vu la convergence de notre désir de servir la population aux élections générales de 2014 et de 2019. Résultat : à deux reprises, j’ai été désigné campaign manager. Je l’ai fait de façon désintéressée, sans rien attendre en retour.»

Quand Gupta Gopaul ne participe pas à une campagne électorale à proprement parler, toute son énergie est engagée dans des actions sur le terrain. L’objectif consiste à faire un état des lieux de la position de son parti et d’analyser en profondeur ses observations pour élaborer la stratégie la mieux appropriée pour la conquête du pouvoir aux prochaines élections. «Lorsque mon ministre a besoin de mon avis sur les projets nationaux, je réponds toujours présent», affirme le sexagénaire.

Sham Mathura, ancien campaign manager de l’alliance PTr-MMM au n°4 (Port-Louis Nord – Montagne-Longue) en 2014, a rejoint les rangs de l’Alliance Morisien aux dernières élections comme campaign manager au n°5 (Pamplemousses – Triolet). Cet expertcomptable a entamé sa carrière politique en 1999. Candidat indépendant aux élections générales de 2005, il a été longtemps membre du MMM avant d’adhérer au MSM.

Contacté au téléphone, Sham Mathura avance : «Mon rôle ne finit pas avec l’élection. J’ai un devoir dans cette circonscription. Je ne peux pas éteindre mon téléphone. Je serai aussi présent dans le régional.» Il ajoute toutefois qu’il ne va pas «aller demander un poste» en ajoutant : «Maintenant, si le leader trouve que j’ai le potentiel pour servir le pays, je ne refuserai pas. Ma porte est ouverte.»

Roubina Jadoo-Jaunbocus, ex-ministre et campaign manager au n°2 (Port-Louis Sud – Port-Louis Central) au dernier scrutin, précise : «C’est tout un travail de continuité. Le travail ne s’arrête pas là. Je serai toujours présente sur le terrain.» Elle soutient qu’elle a accepté d’assumer ce rôle pour l’Alliance Morisien aux dernières élections dans un esprit de service. «Je n’attends rien en retour pour tout le service que j’ai rendu en tant que campaign manager. Je voue un grand dévouement à mon métier d’avocat. Le passage de mon engagement au service du public vers des activités spécifiques à ma profession d’avocat s’est fait avec souplesse. Après avoir démissionné comme ministre de l’Égalité des genres, j’ai tout de suite repris mon métier d’avocate sans aucune difficulté.»


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