« La lutte contre la corruption est une priorité qui évolue en dents de scie » – JeuneAfrique.com

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Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats.

Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats. © NICOLAS FAUQUÉ/WWW.IMAGESDETUNISIE.COM


Chawki Tabib est président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc) et ancien bâtonnier de l’Ordre national des avocats.


Jeune Afrique : Seuls 8 % à 9 % des dossiers transmis au parquet par l’Inlucc ont été jugés. Comment l’expliquez-vous ?

Chawki Tabib : C’est bien en deçà des attentes, mais ce n’est pas par mauvaise volonté. Faute d’avoir été révisé depuis cinquante ans, le code de procédure pénale est aujourd’hui obsolète. Chaque dossier relevant du pénal passe par le parquet, le juge d’instruction, qui généralement sollicite l’avis d’experts lorsque le sujet est un peu pointu – c’est souvent le cas en matière de corruption – , avant d’atterrir à la chambre d’accusation, qui l’envoie aux assises, où il passe ensuite de la première et deuxième instance pour finir en cassation.

Les temps sont très longs, sans compter que les uns et les autres peuvent se déclarer incompétents sur la forme. Certaines affaires traînent des décennies ! Une magistrate a récemment vu passer un dossier qu’elle a traité à ses débuts, il y a vingt ans.




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JeuneAfrique

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