Heurts à Roche-Bois: une scène digne d’un film d’action à route Cocoterie

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Des projectiles ont été lancés sur les policiers.

Des projectiles ont été lancés sur les policiers.

Une voiture qu’on aurait tenté d’incendier. Des coups de feu. Des esprits qui s’échauffent. La scène était digne d’un film d’action dans cette rue de Roche-Bois, durant la matinée d’hier, samedi 16 novembre. Chaud devant.

Tout est parti d’une descente effectuée par les officiers de l’ADSU, qui pistaient des trafiquants et consommateurs de drogue, expliquent après-coup l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office et le Deputy Commissioner of Police (DCP) Choolun Bhojoo. On apprend que c’est la maison de Jimmy Marthe, alias Colosso, qui a été perquisitionnée. Une fouille a également été effectuée chez Jean-François Wendy, où les policiers ont retrouvé du cannabis. Celui-ci a été arrêté.

Des dizaines de badauds s’étaient regroupés dans la rue pour faire face à la police ou s’enquérir de la situation.

Alors qu’ils retournaient à leur QG, les limiers de l’ADSU ont reçu des informations selon lesquelles un véhicule «rempli de drogue» circulait dans la région. Et alors qu’ils suivaient la «voiture suspecte», les occupants de cette dernière auraient tenté d’y mettre le feu. Les policiers ont ainsi sorti leur arme à feu, tirant plusieurs coups. «Il fallait agir en circonstance.»

De l’héroïne valant quelque Rs 3 M ont été retrouvées dans la voiture saisie par la police.

Résultat des courses : «explosion », altercation, discussions, jurons, les uns plus imagés que les autres. «Une foule hostile composée de 200 personnes», selon le DCP, aurait tenté de s’en prendre aux officiers, qui ont appelé en renfort leurs collègues de la Special Supporting Unit et de la Dog Unit.

En ce samedi matin la route Cocoterie, Roche-Bois, se transforme en champ de bataille. D’un côté les policiers, les matraques, du gaz lacrymogène, des boucliers, des casques. De l’autre des habitants remontés, des pétards, des roches, des bouteilles en plastique et de la colère. Pourquoi ? Comment ? «Pa kapav dir nanyé la. Ena danzé ladan…» Une phrase qui sera répétée inlassablement par la dizaine de «témoins» interrogés… «Zafer-la so la, so.»

 Pour rafraîchir les gosiers, au milieu des projectiles, un marchand vend ses glaçons râpés, imperturbable. Petit à petit, les limiers de la SSU se retirent, toujours sous les menaces, les «0.5 Coca» qui volent bas et les «gro ros» qui volent haut. Un trou dans le véhicule blindé de la police témoigne du fait que certaines de ces pierres ont atteint leur cible quelques heures auparavant. «Finn ena bann blesé lézé parmi bann polisié », affirme Choolan Bhojoo.

Dans le feu de l’action, ce marchand de glaçon râpé rafraîchissait les gosiers.


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