quatre nouveaux morts dans des manifestations

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Depuis le début de la crise qui secoue le pays, le bilan serait d’au moins vingt-trois morts, dont neuf depuis vendredi. Le gouvernement conteste ce chiffre fourni par un organe de l’Organisation des Etats américains.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 04h53, mis à jour à 04h55

Temps de Lecture 1 min.

Affrontements entre la police et des partisans de l’ancien président Evo Morales, à Cochabamba, samedi 16 novembre.
Affrontements entre la police et des partisans de l’ancien président Evo Morales, à Cochabamba, samedi 16 novembre. Juan Karita / AP

Quatre personnes ont été tuées, samedi 16 novembre, dans des manifestations en Bolivie, a annoncé la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), portant à au moins 23 morts le bilan depuis fin octobre et le début de la crise qui secoue le pays,

La CIDH, un organe de l’Organisation des Etats américains (OEA), a également recensé au moins 122 blessés depuis vendredi, a-t-elle précisé sur son compte Twitter.

La CIDH a dénombré neuf décès depuis vendredi, des chiffres corroborés par le Défenseur du peuple (équivalent du Défenseur des droits en France) de Cochabamba (centre), fief de l’ex-président Evo Morales, qui a démissionné le 10 novembre. Des affrontements opposent des partisans de l’ancien chef de l’Etat socialiste aux forces de l’ordre depuis que la sénatrice de droite Jeanine Añez a pris le pouvoir.

Ce bilan depuis vendredi diffère cependant de celui établi par le gouvernement, qui le maintient à cinq morts à ce jour. Jerjes Justiniano, ministre de la présidence, a dit à des journalistes samedi soir qu’il allait demander « aux médecins légistes d’accélérer leur travail », sans confirmer ce nouveau bilan.

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Un décret présidentiel « grave »

La CIDH a par ailleurs jugé « grave » le décret pris jeudi par Mme Añez qui autorise la participation de l’armée dans le maintien de l’ordre tout en l’exonérant de toutes responsabilités pénales.

M. Morales a critiqué ce décret sur Twitter en estimant qu’il donnait « carte blanche et impunité pour massacrer le peuple ». Evo Morales, 60 ans, s’était proclamé vainqueur de la présidentielle du 20 octobre, prétendant ainsi effectuer un quatrième mandat.

Mais l’opposition a crié à la fraude et de nombreuses manifestations, parfois très violentes, ont eu lieu. Une mutinerie au sein de la police et enfin son lâchage par l’armée l’ont poussé à quitter la présidence.

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