trente ans après la révolution de velours, une manifestation monstre à Prague

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Plus de 200 000 personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale pour demander le départ du premier ministre populiste, Andrej Babis, accusé de corruption.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h08, mis à jour à 18h36

Temps de Lecture 1 min.

Lors de la manifestation contre le gouvernement d’Andrej Babis dans le centre de Prague, le 16 novembre.
Lors de la manifestation contre le gouvernement d’Andrej Babis dans le centre de Prague, le 16 novembre. DAVID W CERNY / REUTERS

Plus de 200 000 Tchèques, selon les chiffres de la police, ont investi samedi 16 novembre le centre de Prague pour demander le départ du premier ministre milliardaire, Andrej Babis, à la veille du trentième anniversaire de la révolution de velours qui marque le renversement du régime communisme dans l’ancienne Tchécoslovaquie.

Le populiste Babis, lui-même ancien communiste, est confronté à une série d’accusations de corruption et à une enquête de la Commission européenne sur un conflit d’intérêts possible autour de son holding Agrofert regroupant différentes activités dans ses vastes exploitations agricoles, dans les médias et dans le secteur chimique. L’intéressé rejette ces allégations.

Il est aussi identifié comme agent, dans des dossiers secrets de la police des années 1980, ce que le milliardaire a fermement démenti. Son gouvernement de coalition minoritaire est soutenu au Parlement par le Parti communiste.

« C’est trop »

« Je n’aime vraiment pas les mensonges de notre premier ministre », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) un manifestant originaire du village de Zasova, dans l’est de la République tchèque. « Son énorme conflit d’intérêts, ses mensonges, ses fraudes, c’est trop. Ce n’est pas un homme honnête. »

Le mouvement Million de moments pour la démocratie, organisateur de la manifestation, a appelé le chef du gouvernement à trouver une solution à ses conflits d’intérêts ou à se retirer. Quelque 250 000 personnes s’étaient déjà rassemblées à Prague, en juin, pour demander à M. Babis de se retirer, lors de la plus grande manifestation jamais organisée depuis la Révolution de velours.

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Le 17 novembre marque le trentième anniversaire de ces manifestations sans précédent et de la grève générale qui ont mis fin à quatre décennies de totalitarisme imposé par l’Union soviétique dans ce qui était alors la Tchécoslovaquie.

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