le gouvernement par intérim met en garde Morales et expulse les diplomates vénézuéliens

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L’ex-président peut rentrer dans son pays depuis son exil mexicain, mais il devra « répondre devant la justice », a déclaré vendredi la chef de l’Etat par intérim.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 19h53

Temps de Lecture 1 min.

La présidente bolivienne par intérim Jeanine Añez lors d’une conférence de presse à La Paz, le 15 novembre.
La présidente bolivienne par intérim Jeanine Añez lors d’une conférence de presse à La Paz, le 15 novembre. NATACHA PISARENKO / AP

L’ex-président bolivien Evo Morales peut rentrer dans son pays depuis son exil mexicain, mais il devra « répondre devant la justice » d’irrégularités lors de la présidentielle du 20 octobre et d’« accusations de corruption ». C’est ce qu’a affirmé vendredi 15 novembre la chef de l’Etat par intérim Jeanine Añez.

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« Il y a un délit électoral et de nombreuses accusations de corruption au sein de son gouvernement », a-t-elle déclaré, lors de sa première rencontre avec la presse étrangère, trois jours après s’être proclamée présidente par intérim.

M. Morales « est parti de lui-même », a fait valoir Mme Añez. Evo Morales vit en exil au Mexique depuis mardi, mais il a assuré mercredi être prêt à rentrer en Bolivie pour « pacifier » son pays. Depuis l’annonce de sa démission dimanche, ses partisans manifestent quotidiennement et des heurts ont lieu avec les forces de l’ordre, notamment dans la capitale, La Paz.

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Principaux alliés régionaux d’Evo Morales

Lors d’une manifestation des sympathisants du président bolivien Evo Morales à La Paz, le 15 novembre.
Lors d’une manifestation des sympathisants du président bolivien Evo Morales à La Paz, le 15 novembre. RONALDO SCHEMIDT / AFP

Le gouvernement par intérim a aussi fait savoir, vendredi, qu’il allait expulser les diplomates vénézuéliens en poste en Bolivie pour avoir « violé les règles de la diplomatie » en « s’ingérant » dans ses affaires intérieures. La première décision de politique étrangère de Mme Añez, une sénatrice de droite de 52 ans, a été de reconnaître jeudi le dirigeant de l’opposition vénézuélienne Juan Guaido en tant que président du Venezuela, faisant volte-face par rapport à l’alliance entre Evo Morales et le président socialiste Nicolas Maduro.

De son côté, Cuba a dénoncé l’arrestation de quatre de ses ressortissants en Bolivie, accusés de manière « calomnieuse » de financer les manifestations contre le nouveau gouvernement intérimaire, et a exigé à La Paz leur « libération immédiate ».

« Quatre membres de la brigade médicale d’El Alto ont été arrêtés par la police », a écrit le ministère des affaires étrangères cubain. Ces derniers, dont deux médecins, ont été interpellés mercredi alors qu’ils revenaient à leur domicile « avec l’argent retiré de la banque pour payer les loyers et les factures des 107 membres de la brigade ».

Par ailleurs, La Paz a annoncé vendredi que La Havane allait rapatrier « 725 citoyens cubains qui remplissent des tâches de coopération dans différents secteurs ». Cuba et le Venezuela étaient jusqu’ici les principaux alliés régionaux d’Evo Morales.

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