Sondage de Sabre Corporation: le potentiel du tourisme africain dévoilé

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Dino Gelmetti présentant le rapport de Sabre à Cheikh Seck, Chief Financial Officer à Air Senegal.

Dino Gelmetti présentant le rapport de Sabre à Cheikh Seck, Chief Financial Officer à Air Senegal.

La levée de barrière à la libre circulation sur le continent pourrait d’ici l’année prochaine pousser les touristes à augmenter leur budget de voyage de 27 %. C’est ce qu’indique un sondage de Sabre Corporation réalisé auprès d’un échantillon de 5 000 personnes en Afrique du Sud, au Nigéria et au Kenya.

Sabre Corporation est un des plus gros prestataires de l’industrie globale du tourisme en matière de technologie. Il vient d’apporter de l’eau au moulin de l’Union africaine qui veut doter le continent d’un Marché unique du transport aérien africain. Cela dans le souci de promouvoir la circulation des biens et des personnes à l’intérieur du marché africain.

D’un sondage d’opinion réalisé auprès d’un échantillon de 5 000 personnes basées au Nigéria, en Afrique du Sud et au Kenya, il ressort qu’il existe la possibilité que d’ici l’année prochaine, la propension des Africains à dépenser lors des voyages est susceptible d’enregistrer une hausse de 27 %. Cependant, pour atteindre un tel résultat, il y a une condition indispensable à satisfaire. Il s’agit de faire la démonstration aux personnes interrogées qu’elles peuvent circuler avec facilité à l’intérieur du continent sans aucune contrainte de quelque nature que ce soit.

C’est bien à ce niveau précis que se situe sans doute la plus grande des difficultés du marché du tourisme à l’intérieur du continent africain à décoller. Le rapport des analystes de ce sondage indique que si la condition évoquée par les sondés est satisfaite, les pays susceptibles d’en tirer les bénéfices sont notamment l’Afrique du Sud, le Ghana, l’Éthiopie, les Seychelles, Madagascar, l’île Maurice, le Kenya et le Botswana.

Alors que certaines compagnies aériennes de l’Afrique sont engluées dans la recherche de croissance qui arrive difficilement à montrer le bout de son nez, soulignent les analystes du rapport, le sondage vient établir l’existence de réelles possibilités de croissance sur le marché du continent africain. Des possibilités qui malheureusement n’ont pas suscité suffisamment d’intérêt nécessaire à leur réalisation.

Libéraliser l’aviation civile

Le dévoilement des résultats de cette étude a été effectué mardi après-midi en marge des travaux de la 51e édition de l’assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA). Ces travaux se sont déroulés à l’hôtel Intercontinental lundi et mardi.

Le thème de cette assemblée s’articulait autour de la nécessité pour les compagnies aériennes africaines de démontrer qu’il est possible d’assurer la réussite de leur implication dans un continent prêt à faire de l’intégration et de l’interconnexion, son cheval de bataille. C’est une ambition qui cadre avec les objectifs du projet de l’Union africaine de jeter les fondements pour l’établissement d’un Marché unique du transport aérien africain. Le principal objectif des pays membres de l’Union africaine en envisageant ce marché unique consiste «à créer un seul marché unifié du transport aérien en Afrique, à libéraliser l’aviation civile sur ce continent et à y impulser l’intégration économique».

Ce projet fait partie des initiatives qui, en raison de leur potentiel de croissance, peuvent contribuer à changer les choses en Afrique. Si le continent africain regorge d’opportunités de croissance et de recettes pour le sec- teur de l’aviation et du tourisme, il ressort qu’il existe une montagne d’obstacles qui empêche l’émergence d’un environnement pouvant favoriser l’épanouissement du tourisme.

Lors la 51e édition de l’assemblée générale annuelle de l’AFRAA, ces obstacles connus déjà des opérateurs ont été évoqués avec insistance. Ce sont entre autres, la perception que pour beaucoup de pays du continent, les compagnies aériennes qui utilisent les facilités aéroportuaires dont ils disposent, sont de véritables vaches à lait pour renflouer les caisses de l’État, la difficulté pour les compagnies aériennes de rapatrier les recettes réalisées au sein de certains pays du continent à cause de la non-disponibilité de devises étrangères ou encore le recours à de multiples mesures de réglementation de l’aviation civile qui au final agissent plus comme contraintes qu’autre chose.

Lors d’une conférence de presse animée en marge des travaux de l’assemblée générale de l’AFRAA, Somas Appavou, Chief Executive Officer d’Air Mauritius, a indiqué qu’ils ont tort ceux qui estiment que l’imposition de charges sur les compagnies aériennes est le meilleur moyen pour tirer profit des compagnies qui opèrent sur leur sol. «L’imposition des charges contribue à augmenter les coûts d’opération des compagnies aériennes», devait-il arguer.


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