Bulletin de vote retrouvé: «C’est très grave», dit la Commission électorale

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Le commissaire électoral était face à la presse ce jeudi 14 novembre pour apporter plusieurs éclaircissements sur les récentes élections.

Le commissaire électoral était face à la presse ce jeudi 14 novembre pour apporter plusieurs éclaircissements sur les récentes élections.

Lors d’un point de presse, ce jeudi 14 novembre, le commissaire électoral, Irfan Rahman, a levé le voile sur celui qui a remis à cette instance un bulletin de vote déjà utilisé. Il s’agit de Shakeel Mohamed qui a obtenu le document d’un mandant de sa circonscription. «Cette situation est prise très au sérieux. C’est très grave. Nous demandons à la police d’agir rapidement afin de savoir d’où provient ce bulletin», a fait ressortir Irfan Rahman.

Ce dernier a précisé que selon l’article 71 de la Representation of People Act, ce délit est punissable par la loi. «Nous devrons prendre des actions décisives parce que pour nous c’est très grave. Attendons les conclusions de l’enquête de la police.» 

La commission électorale a aussi eu une série de rencontres ce jeudi avec notamment Salim Muthy, Lindsay Rivière, Jean-Claude de l’Estrac, ou encore Rabin Bhujun d’Ion News. «Nous avons commencé des explications sur le problème des électeurs qui n’ont pu voter. D’autres radios seront invitées à nous rencontrer afin que nous apportions des éclaircissements», a expliqué Irfan Rahman.

Il a également confié que son équipe a commencé à mener son enquête pour connaître les raisons pour lesquelles les personnes concernées n’ont pu voter le jour des élections. «Selon nos conclusions préliminaires, dans 80 % des cas, ce sont des informations qui ont été obtenues des occupants des maisons elles-mêmes où des voisins affirmant que ces personnes ont quitté la maison familiale.»

Mais, ajoute Irfan Rahman, «nous allons approfondir notre enquête et nous reviendrons dans les jours qui viennent pour  tout expliquer». Le commissaire électoral a aussi souligné qu’il trouve cela regrettable que des citoyens n’aient pu voter «mais, selon la loi, il faut qu’une personne figure sur le registre électoral pour pouvoir voter».  

Pour le prochain exercice de janvier, la commission électorale entend mener une campagne beaucoup plus agressive, avec l’aide des forces vives.


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