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MANUEL SILVESTRI / REUTERS
FactuelCette « acqua alta » (marée haute) exceptionnelle de 1,87 mètre, le plus haut niveau depuis cinquante-trois ans, s’est abattue dans la soirée sur la cité des Doges, en Italie. Le phénomène a fait au moins un mort, selon les médias italiens.
Une marée haute d’une ampleur sans précédent en plus d’un demi-siècle s’est abattue, mardi 12 novembre, sur Venise, surprenant les touristes qui pataugeaient dans les ruelles inondées tandis qu’un puissant sirocco faisait déferler les vagues sur la place Saint-Marc.
Cette acqua alta (marée haute) exceptionnelle de 1,87 mètre, le plus haut niveau depuis cinquante-trois ans, s’est abattue dans la soirée sur la cité des Doges, dans le nord-est de l’Italie, déclenchant les sirènes d’alarme. Le phénomène a fait au moins un mort, selon les médias italiens : un Vénitien de 78 ans électrocuté dans son logement inondé.
Evénement rare lui aussi, le vestibule (narthex) de la basilique Saint-Marc, joyau de la Sérénissime, a été inondé mardi. Le procurateur de l’édifice, Pierpaolo Campostrini, a organisé des tours de garde dans la nuit pour surveiller la montée des eaux.
L’eau montante a submergé les terrasses des cafés, emportant tables et chaises le long des ruelles. Les passerelles des hôtels historiques situés le long du Grand Canal ayant été balayées par les flots elles aussi, les clients des bateaux-taxis en étaient réduits à entrer dans les établissements par les fenêtres.
Pour protéger la ville de cette calamité qui altère chaque fois un peu plus son patrimoine artistique, le projet MOSE (acronyme de module expérimental électromécanique, et signifiant Moïse en italien) est en cours de construction depuis 2003, mais le surcoût et les malfaçons ont entraîné de nombreux retards. Le projet consiste à installer 78 digues flottantes qui se lèveraient pour fermer la lagune en cas de montée de la mer Adriatique.
« Venise continue d’être affligée par des eaux exceptionnellement hautes. L’année dernière, cette année, c’est la même chose », a déploré le maire, Luigi Brugnaro. « Nous demandons au gouvernement de participer et d’expliquer où en est l’organisation du MOSE, parce qu’on risque de bientôt ne plus arriver à faire face », a-t-il ajouté.
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