Expédition en Afrique sur les traces d’un des plus grands papillons du monde

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Documenté pour la première fois en 1782 par des scientifiques européens, on trouve le « papilio antimachus » dans une dizaine de pays, de la Guinée jusqu’à l’Ouganda.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h23

Temps de Lecture 1 min.

Un spécimen de papilio antimachus.
Un spécimen de papilio antimachus. WIKIPEDIA

Il vole à 50 mètres de haut, mesure jusqu’à 25 centimètres d’envergure, le « grand rouge », comme on l’appelle en Centrafrique, le papilio antimachus intrigue les entomologistes qui espèrent percer son mystère lors d’une expédition qui débute cette semaine. Sur quelle plante vient pondre la femelle ? Le cycle œufs-chenille-chrysalide-papillon, les chercheurs vont inspecter la canopée et guetter les va-et-vient du plus grand papillon de jour du continent africain. Le plus grand du monde (thysania agripina) fait 3 centimètres de plus et vit en Guyane et au Brésil.

« On en sait très peu sur ce papillon. Connaître pour mieux préserver. Nous allons essayer d’observer des œufs, la chenille et la chrysalide, qui sont aujourd’hui inconnus », explique Philippe Annoyer, le chef de file de l’expédition qui doit commencer en milieu de semaine ses travaux en Centrafrique.

Pas de prédateur naturel

Documenté pour la première fois en 1782 par des scientifiques européens, on le trouve dans une dizaine de pays, de la Guinée, en Afrique de l’ouest, jusqu’à l’Ouganda, dans la région des Grands Lacs. Chassé par les entomologistes, pour faire des tableaux avec leurs ailes, ou être vendu aux touristes, le papilio antimachus est rouge orangé, sur fond marron. Il est toxique et on ne lui connaît pas de prédateur naturel. Il est difficile à voir car il vole au-dessus de la cime des arbres des forêts tropicales subsahariennes.

Trois grimpeurs participent à l’expédition car une grande partie des observations se déroule à 50 mètres de haut. « L’idée est d’élever ce papillon et le réintroduire, de protéger cette espèce comme on l’a fait en Afrique avec l’éléphant », poursuit l’entomologiste Philippe Annoyer.

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