plusieurs milliers de personnes réunies à Bamako pour soutenir l’armée – JeuneAfrique.com

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Entre 3 500 et 5 000 personnes se sont réunies vendredi 8 novembre à Bamako pour exprimer leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée au doute face à la pression terroriste.


« Je soutiens mon armée », « L’armée malienne se bat pour sauver le pays », ou « Il faut donner les équipements nécessaires aux hommes », pouvait-on lire sur les banderoles ou les calicots lors de ce rassemblement à l’initiative d’organisations de la société civile.

Vêtues de noir, plusieurs veuves de soldats morts au combat se sont mêlées aux manifestants qui étaient au nombre de 5 000 selon les organisateurs, et 3 500 selon la police.

L’armée malienne vient de perdre en quelques semaines une centaine de soldats dans les deux attaques jihadistes les plus meurtrières qu’elle ait essuyées depuis des années.

L’armée face au doute

Ces revers et la dégradation de la situation sécuritaire ont renforcé les interrogations sur la faculté de l’armée à faire face aux agissements jihadistes et aux autres violences auxquelles le pays est en proie depuis 2012 et qui ont fait des milliers de morts, civils et combattants.

« Nous voulons qu’on donne de bon équipements à l’armée. Nos maris ont choisi le métier qui donne vite la mort. Mais il faut les protéger sur le terrain avec l’équipement indiqué », a déclaré Aïcha Diakité, 33 ans, dont le mari soldat est décédé lors d’une des deux récentes attaques, à Boulkessy, près du Burkina Faso.

Opposition à la présence française et onusienne

Les événements des dernières semaines ont aussi suscité des expressions de rejet des forces française et onusienne présentes au Mali. Une frange des manifestants a réclamé leur départ vendredi.

« Nous demandons le départ des troupes de l’ONU et françaises. Si elles ne peuvent pas intervenir contre les terroristes, elle n’ont pas leur place ici. Nous demandons aux Russes de venir », a déclaré Ousmane Coulibaly, 24 ans, étudiant diplômé sans emploi.

« Barkhane, Minusma, dégage! », lisait-on sur des banderoles faisant référence aux forces française et onusienne.



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JeuneAfrique

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