Ankara menace de renvoyer dans leurs pays des djihadistes étrangers emprisonnés en Turquie

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Le président Erdogan avait affirmé jeudi que plus de 1 150 membres de l’organisation Etat islamique étaient enfermés dans les geôles turques.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 15h51, mis à jour à 16h02

Temps de Lecture 1 min.

Le ministre turc de l’intérieur a affirmé, vendredi 8 novembre, que son pays allait renvoyer à partir de lundi les membres étrangers de l’organisation Etat islamique (EI) détenus dans les prisons turques. Il n’a précisé ni les modalités ni les pays qui seraient concernés par une telle opération.

Le président Recep Tayyip Erdogan avait déclaré jeudi que plus de 1 150 membres de l’EI étaient actuellement incarcérés dans les prisons turques. Son gouvernement appelle régulièrement les pays européens à reprendre leurs ressortissants qui ont intégré les rangs de l’EI en Syrie.

Mais les gouvernements européens sont, a minima, peu enclins à les récupérer, notamment pour des raisons de sécurité et d’impopularité. Le sort des anciens soldats de l’EI, enfermés en Irak, avec les Kurdes ou en Turquie, est pris avec beaucoup de pincettes par les capitales occidentales.

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Le sort épineux des anciens soldats de l’EI

Lundi, le ministre turc Süleyman Soylu avait déclaré que la Turquie renverrait les combattants étrangers de l’EI dans leurs pays, même si ces derniers leur retiraient leur nationalité. Reste la question de savoir comment la Turquie compte s’y prendre pour renvoyer une personne dans un pays dont elle ne serait plus techniquement ressortissante.

Longtemps soupçonnée d’avoir laissé les djihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie au début du conflit en 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l’EI, a rejoint en 2015 la coalition antidjihadiste. Mais Ankara a été accusée ces dernières semaines d’affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l’EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l’organisation djihadiste et alliées des pays occidentaux.

Mercredi, le président Recep Tayyip Erodgan avait déclaré que la Turquie avait capturé l’épouse d’Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef de l’EI tué par un commando américain fin octobre.

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