Boris Johnson, menacé dans sa propre circonscription

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Le premier ministre a lancé officiellement sa campagne, mercredi, en promettant un Brexit « réalisé en janvier ». Mais il est absent dans son fief, au contraire de son rival travailliste local.

Par Publié aujourd’hui à 06h12

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Le premier ministre britannique, Boris Johnson, lors de son premier meeting de campagne, à Birmingham (Royaume-Uni), le 6 novembre.
Le premier ministre britannique, Boris Johnson, lors de son premier meeting de campagne, à Birmingham (Royaume-Uni), le 6 novembre. FRANK AUGSTEIN / AP

Le rendez-vous avait été fixé deux jours plus tôt sur Facebook, juste devant la station de métro South Ruislip, au nord-ouest de Londres. Il est 18 h 30, mardi 5 novembre, et il fait déjà nuit noire. Il pleuviote et le fond de l’air est très frais. Pourtant, il y a du monde sur le terre-plein herbeux face à la gare. Dans l’obscurité, on distingue beaucoup de jeunes, étudiants, actifs, quelques parents avec enfants.

Ils se pressent autour d’Ali Milani, le candidat travailliste pour la circonscription d’Uxbridge et South Ruislip. Le jeune homme, veste marine et barbe brune, prend la parole, le visage ébloui par un éclairage de fortune : « Quelque chose d’incroyable qui se passe ici, à Uxbridge. Vous savez quoi ? On va avoir l’opportunité d’éjecter pour la première fois dans l’histoire de notre démocratie un premier ministre en exercice ! » L’assistance est ravie et entonne le refrain réservé au leader travailliste, Jeremy Corbyn : « A-li Milanniiiiii ».

Boris Johnson est à peine entré en campagne qu’il a déjà du souci à se faire. Le premier ministre l’a lancée officiellement mercredi 6 novembre – en promettant, s’il décroche une majorité le 12 décembre, un Parlement « qui travaille pour » les Britanniques, et le Brexit « réalisé en janvier ». Son camp conservateur est pour l’instant crédité de dix points d’avance dans les sondages, mais il accumule les bourdes.

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Bourdes

Le grave dérapage de Jacob Rees-Mogg, son ministre des relations avec le Parlement, suscite une vague d’indignations. Connu pour ses opinions droitières, il a déclaré mardi que s’il s’était retrouvé dans la tour Grenfell en feu, il aurait fui sans écouter les consignes des pompiers (contrairement à la majorité des 72 victimes de ce terrible incendie, en 2017), car « c’est du simple bon sens ».

Mercredi, le ministre en charge du Pays de Galles, Alun Cairns, a dû démissionner, accusé d’avoir fermé les yeux sur le sabotage, par un de ses aides, d’un procès pour viol. Par ailleurs, la polémique continue d’enfler après le blocage, par Downing Street, de la publication d’un rapport parlementaire sur l’ingérence russe dans les élections britanniques.

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