Le Centre Pompidou veut se faire un nom en Chine

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Une nouvelle antenne de l’établissement parisien, qui a prêté 175 de ses œuvres, ouvre ses portes au public, le 8 novembre, à Shanghaï.

Par Publié aujourd’hui à 09h57, mis à jour à 10h15

Temps de Lecture 5 min.

Le Centre Pompidou x West Bund Museum à Shanghaï.
Le Centre Pompidou x West Bund Museum à Shanghaï. AKI

Installée dans un angle de la salle, la Roue de bicyclette (1913), de Marcel Duchamp, dressée sur son tabouret en bois, accueille, non sans une dose d’humour, les visiteurs de la première exposition du Centre Pompidou x West Bund Museum, à Shanghaï, inauguré mardi 5 novembre en présence d’Emmanuel Macron au cours d’une visite d’Etat de trois jours. Intitulé The Shape of Time (« la forme du temps »), cet accrochage occupe, jusqu’au 9 mai 2021, le premier étage de deux des trois grands cubes de verre blanc et de béton édifiés par l’architecte britannique David Chipperfield pour ce projet, le premier en Chine d’un grand musée étranger.

Lire le reportage : Romanée-conti, faux-filet charolais et Picasso, le « soft power » de Macron en Chine

Picasso (Le Guitariste, 1910), Paul Klee (Port et voiliers, 1937), Mondrian (Composition en rouge, bleu et blanc II, 1937), Pierre Soulages (Peinture 131 × 162 cm, 1956), Lee Ufan (East Winds, 1984), Jackson Pollock (Painting, 1948), Zhang Huan (Family Tree, 2000) ou encore Gerhard Richter (Chinon n° 645, 1987) s’exposent et dialoguent dans un parcours aménagé comme le récit – qui n’évite pas toujours le côté compilation – d’une collection, celle du Musée national d’art moderne, à Paris, et d’une vision de l’histoire de l’art aux XXe et XXIe siècles. Cent soixante-quinze œuvres – des tableaux, mais aussi des documents, des sons, des vidéos et des pièces multimédias – ont été prêtées à cette occasion par le Centre Pompidou. Comme une réponse à Duchamp et à sa bicyclette, c’est l’artiste chinois résidant aux Etats-Unis Cai Guo-Qiang qui clôt ce voyage temporel avec son avion fait de bambou et d’osier (Bon voyage, 2004).

Lire le focus : Un satellite du Centre Pompidou à Shanghaï

Du temps, il en aura fallu au musée parisien pour concrétiser sa volonté de s’implanter en Chine. Projet déjà évoqué sous la présidence de Jacques Chirac, en 2003, mais jamais finalisé, cette installation à Shanghaï a été officiellement scellée en janvier 2018 par Emmanuel Macron, lors de sa première visite dans ce pays. « Les liens culturels sont indispensables pour la compréhension mutuelle de nos deux civilisations toujours en devenir », avait déclaré le président de la République, qui a fait de la « diplomatie des musées » un marqueur fort de sa politique culturelle. Contrairement au Louvre avec les Emirats arabes unis, il ne s’agit pas ici d’un contrat passé entre deux pays. Le Centre Pompidou a noué un partenariat de cinq ans (renouvelable) avec la société publique d’aménagement West Bund, chargée de transformer une ancienne zone aéroportuaire située le long du fleuve Huangpu.

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