Corbyn lance la campagne travailliste en promettant de résoudre le Brexit « en six mois »

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Le leader de gauche veut renégocier une sortie de l’Union européenne avec un maintien dans l’union douanière puis organiser un référendum sur l’accord.

Par Publié aujourd’hui à 05h38, mis à jour à 06h34

Temps de Lecture 6 min.

Le leader du parti travailliste d’opposition Jeremy Corbyn donne un discours sur ses projets pour le Brexit, le 5 novembre à Londres.
Le leader du parti travailliste d’opposition Jeremy Corbyn donne un discours sur ses projets pour le Brexit, le 5 novembre à Londres. DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP

Planté entre un rond-point et une grosse école secondaire, l’hôtel Park Inn se remplit doucement. A cette heure matinale et en pleine semaine, mardi 5 novembre, on y croise surtout des retraités venus de la ville nouvelle d’Harlow, à cinq minutes en voiture. C’est là, depuis cet établissement sans charme, dans cette circonscription semi-rurale de l’Essex, à une bonne heure de Londres en transport en commun, que Jeremy Corbyn a choisi de prononcer son premier grand discours de campagne. Le leader de l’opposition travailliste britannique l’a consacré sans surprise au Brexit, le divorce avec l’Union européenne, mais pas seulement.

Les travaillistes ont eu bien du mal à accepter le principe de ces élections générales, par trois fois réclamées par Boris Johnson depuis septembre, par trois fois refusées par M. Corbyn. Avant que ce dernier ne finisse par s’y rallier fin octobre, « quand le risque du no deal a été complètement évacué », précise t-il à Harlow. Dissensions internes, craintes de perdre des plumes face au parti conservateur devenu en quelques mois celui du Brexit… Tout cela a pu jouer.

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Mais depuis que le Parlement a voté en faveur d’un scrutin le 12 décembre, les travaillistes foncent tête baissée dans la campagne. Ce mardi, M. Corbyn apparaît en pleine forme, la cravate rouge, souriant et bon tribun. Sans jeter un œil à ses notes, il attaque, les lunettes au bout du nez : « Avec son deal avec l’UE, Boris Johnson veut vendre les droits durement acquis des travailleurs ! »

Son divorce « est une course à la dérégulation des normes sociales et environnementales, un alignement sur les Etats-Unis ! Là-bas, ils n’ont que dix jours de vacances, et des dizaines de millions de personnes n’ont pas de couverture maladie. Ce que veut Boris Johnson, c’est du thatchérisme sous stéroïdes ! » La salle applaudit à tout rompre. Cette dernière expression, les travaillistes la testent ces derniers jours, sur les plateaux de TV.

« Boris Johnson va vendre notre NHS ! »

L’argument du NHS, le système de santé publique britannique aussi : le parti en a fait son principal angle d’attaque de la politique gouvernementale en ce début de campagne. Avec son « deal » et un futur accord avec les Etats-Unis, « Boris Johnson va vendre notre NHS ! », clame M. Corbyn. Le premier ministre a démenti fermement aux Communes ? Qu’a cela ne tienne, son principal opposant politique enfonce le clou. Et cite ces rendez-vous révélés par la chaîne Channel 4, entre des officiels britanniques et des représentants de laboratoires pharmaceutiques américains.

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