le socialiste Paul Magnette est chargé de la difficile mission d’ébaucher une coalition

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A l’issue de cent soixante-quatre jours sans gouvernement fédéral de plein exercice, le roi Philippe a chargé le président du PS francophone d’une mission d’« information ».

Par Publié aujourd’hui à 22h15

Temps de Lecture 4 min.

Alors qu’elle s’enfonce dans une nouvelle crise, apparemment plus insoluble encore que les précédentes, la Belgique a connu un nouvel épisode inattendu, mardi 5 novembre. Le président du Parti socialiste (PS) francophone et maire de Charleroi, Paul Magnette, a été chargé d’une mission d’« information » par le chef de l’Etat, le roi Philippe.

Cette désignation est survenue dans la soirée, au lendemain de l’échec de deux autres personnalités, Geert Bourgeois (eurodéputé du parti nationaliste flamand N-VA) et Rudy Demotte (ex-ministre PS), deux autres « informateurs » nommés au début octobre par le chef de l’Etat pour tenter de déminer le terrain politique et ébaucher une coalition fédérale. Ces deux responsables, constatant l’échec de leur mission, avaient demandé, lundi 4 novembre, à être déchargés de leur tâche.

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A l’issue de cent soixante-quatre jours sans gouvernement fédéral de plein exercice (la libérale francophone Sophie Wilmès est à la tête d’une coalition ultra-minoritaire), le palais royal lui-même semblait désemparé, mardi. Il a été contraint de relancer un nouveau tour de consultations tous azimuts.

Mais alors que l’on s’attendait à la nomination d’une personnalité moins directement impliquée dans la crise (on citait notamment l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt), c’est M. Magnette, fraîchement élu à la tête du premier parti francophone, connu en Europe pour son opposition au CETA, le traité économique et commercial entre l’Union européenne (UE) et le Canada, qui a été désigné pour conduire une nouvelle mission. Avant lui et le duo Bourgeois-Demotte, le libéral francophone Didier Reynders et le socialiste flamand Johan Vande Lanotte avaient, eux aussi, dû avouer leur incapacité à tracer une perspective.

Un premier rapport le 18 novembre

M. Magnette a-t-il la moindre chance d’aboutir, ou le pays n’aura-t-il d’autre solution que d’organiser de nouvelles élections qui pourraient prendre l’allure d’un référendum sur l’avenir du pays, tant les positions de la Flandre et de la Wallonie semblent de plus en plus inconciliables ? Il devra, en tout cas, rendre un premier rapport le 18 novembre. Celui-ci indiquera sans doute sa préférence : une alliance de six partis (socialistes, libéraux et Verts, francophones et flamands), peut-être appuyée par une septième formation, celle des chrétiens-démocrates flamands. Problème : le principe de cette coalition « arc-en-ciel » a déjà été rejeté par le centre et la droite flamands, et les libéraux francophones sont, eux aussi, réticents…

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