Victime de harcèlement à l’école, un garçon est tué par des camarades de classe

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La violence en milieu scolaire est une réalité souvent négligée, malgré le nombre de victimes qui en résultent. Des chiffres souvent insuffisants et des enquêtes parcellaires qui ne favorisent pas la transparence sur un phénomène qui touche pourtant de nombreux pays, à commencer par la France. Dans ses collèges et lycées, ce seraient 442 incidents graves qui se produiraient chaque jour selon des données du Ministère de l’éducation. Un phénomène qui ne se limite pas qu’aux frontières françaises. L’histoire du petit Christian Boynton battu dans les toilettes de son école en est la preuve. Des faits glaçants relayés par le New York Post.

Dans une école au Texas, l’enfant a été retrouvé inconscient dans les toilettes de l’établissement, après avoir été battu violemment. Âgé de 8 ans à peine, il a subi les affres d’une cruauté sans nom. Une cruauté qui a pris une telle ampleur que l’enfant victime de ses bourreaux a fini par perdre connaissance suite à un hématome sous-dural, une hémorragie au niveau du cerveau.

Violence à l’école : Christian, une victime de plus

Originaire du Texas, Christian fréquentait l’école primaire Lakeside à Tomball, où il subissait de manière répétée, les assauts de certains de ses camarades, selon les propos de ses parents. Le dernier cas de violence subi par l’enfant de 8 ans fut particulièrement plus grave, au point de lui faire perdre connaissance. Tout porte à croire qu’il aurait été suivi par ses bourreaux depuis sa descente du bus scolaire jusqu’à son entrée dans les lieux, où il s’est fait battre violemment avant de s’évanouir.
Selon un rapport de la chaîne ABC7, l’école a immédiatement informé les parents de Christian qui l’ont transporté par la suite à l’hôpital de Tomball. Après des analyses  médicales, les médecins ont révélé que l’état de santé du jeune garçon était inquiétant, notamment en raison d’une hémorragie sous-durale due à un traumatisme crânien. Afin de stabiliser son état, il a été jugé nécessaire de transporter l’écolier de 8 ans au Children Texas Hospital à Houston. Heureusement, son état s’est amélioré et il a pu regagner son domicile peu de temps après.

Violence à l’école : des mesures disciplinaires sévères s’imposent

Le district scolaire indépendant de Tomball a envoyé des lettres aux parents expliquant que Boynton avait été immédiatement secouru par les infirmières de l’école. Un communiqué qui ne colle pas tout à fait aux propos rapportés par les parents de la victime, qui ont estimé que l’enfant était resté inconscient pendant quelques temps aux toilettes avant l’intervention des secours. Pour la sœur de Boyton, Kailee, les parents et les autorités dans les écoles doivent prendre des mesures disciplinaires conséquentes afin que de tels incidents ne se reproduisent plus.
L’administration de l’école primaire a fait savoir qu’elle ne comptait pas laisser passer cet incident sans que justice ne soit rendue. Elle a annoncé qu’une enquête approfondie était actuellement en cours, en précisant que des mesures disciplinaires appropriées seraient prises à l’encontre des écoliers fautifs.

Violence à l’école : un fléau à stopper

En 2017, selon l’Institut de statistique de l’Unesco (ISU), 1/3 de jeunes adolescents ont déjà été victimes d’intimidation à l’école avec 32% de garçons contre 28 % de filles. Les chiffres sont inquiétants et révèlent que cette forme de violence prend de l’ampleur dans nos sociétés, pouvant marquer à vie une victime. Ainsi, la participation de tous, à savoir les jeunes, les parents et la communauté éducative, est nécessaire pour limiter son impact.
Pour ce faire, la dénonciation est l’un des moyens de lutte les plus efficaces contre ce fléau. Que l’enfant soit victime ou témoin de harcèlement, et ce dans le cadre scolaire ou encore sur une plateforme en ligne comme les réseaux sociaux, il est impératif de prévenir immédiatement un adulte (un parent ou un membre du personnel de son école).
Par ailleurs, la sensibilisation est cruciale en milieu scolaire afin de dénoncer le mauvais caractère de l’intimidation. Cette initiative permettra de se rapprocher des victimes tout en leur apportant le soutien nécessaire pour lutter contre l’isolement et d’éventuelles séquelles psychologiques.



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