cinq gendarmes et cinq civils tués dans une attaque dans le nord

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Les assaillants auraient emporté un important stock d’armement et incendié divers matériels.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h43, mis à jour à 03h55

Temps de Lecture 1 min.

Cinq gendarmes et au moins cinq civils ont été tués, lundi matin 4 novembre, lors d’une attaque contre le détachement de gendarmerie de Oursi, localité de la province de l’Oudalan, dans le nord du Burkina, près de la frontière malienne, a-t-on appris de sources sécuritaires.

« Plusieurs dizaines d’individus armés ont mené une attaque contre le détachement de gendarmerie basé à Oursi lundi vers 3 h [4 h en France], a indiqué une source sécuritaire. Après plusieurs heures d’échanges de tirs, les assaillants ont réussi à pénétrer dans le camp. Malheureusement on a perdu cinq gendarmes. » Selon une autre source sécuritaire, au moins cinq civils – des travailleurs d’une société privée – ont également été tués.

« Un renfort a été déployé sur les lieux mais les assaillants s’étaient déjà repliés, après avoir également occasionné de nombreux dégâts matériels », dont notamment l’incendie d’un pick-up militaire. Selon plusieurs autres sources concordantes, les assaillants ont également emporté un « important stock d’armement et incendié divers matériels ».

Quatre personnes tuées dimanche

Cette attaque survient la veille d’une rencontre à Ouagadougou du conseil des ministres du G5 Sahel – dont le Burkina Faso assure la présidence – sur la mise en œuvre des décisions prises lors d’un sommet extraordinaire tenu à la mi-septembre dans la capitale.

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Dimanche quatre personnes, dont le député-maire de Djibo, grande ville du nord du Burkina Faso et chef-lieu de la province du Soum, ont été tuées dans une embuscade sur l’axe Djibo-Namssiguia.

Le Burkina Faso est pris depuis près de cinq ans dans une spirale de violences attribuées à des mouvements djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe Etat islamique.

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