Lindsay Hoyle remplace John Bercow comme « speaker » de la Chambre des communes

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Le parlementaire travailliste succède à John Bercow et aura la lourde charge d’organiser les débats sur le Brexit, dont la prochaine échéance est fixée au 31 janvier.

Publié aujourd’hui à 22h14, mis à jour à 22h27

Temps de Lecture 2 min.

Lindsay Hoyle, officiant pour la première en tant que « speaker  » de la Chambre des communes, le 4 novembre.
Lindsay Hoyle, officiant pour la première en tant que « speaker  » de la Chambre des communes, le 4 novembre. PRU / AFP

Quatre petits tours et puis s’assoit : Sir Lindsay Hoyle a été élu, lundi 4 novembre, au siège occupé pendant dix ans par son prédécesseur, John Bercow, en tant que « speaker » de la Chambre des communes du Royaume-Uni.

Tributaire de l’équité des débats et premier défenseur de l’indépendance de la chambre basse du Parlement britannique, le représentant de la circonscription de Chorley – dans le nord de l’Angleterre – a emporté la majorité des voix des députés après quatre tours de votes face à un autre représentant du parti travailliste, Chris Bryant (325 voix sur 540).

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Premier adjoint de John Bercow depuis 2010, Lindsay Hoyle a ainsi déjà occupé le rôle de chef d’orchestre à la chambre basse du Parlement britannique. Avec son fort accent du nord-ouest, il n’a pas hésité pas à rabrouer les députés bruyants ou à sermonner les nationalistes écossais quand ces derniers chantonnaient en 2017 l’hymne européen en pleine séance parlementaire.

« Je serai neutre, et je serai transparent », a déclaré le favori en lice en prenant la parole, après avoir été tiré à son siège par deux collègues – une tradition remontant à l’époque ou les « speakers » pouvaient être condamnés à mort en cas de désaccord avec la royauté. Son rôle va se révéler essentiel dans l’organisation et la programmation des débats sur le Brexit, dont la nouvelle échéance a été fixée au 31 janvier. Une partie de la Chambre des communes devrait de plus être renouvelée par l’organisation d’élections anticipées, demandée par Boris Johnson et validée par le Parlement pour le 12 décembre.

« Les gens ne veulent pas se souvenir de l’arbitre »

Prenant le contrepied de son prédécesseur, Lindsay Hoyle, député depuis 1997, a affirmé dimanche qu’il voyait le « speaker » comme un simple arbitre et fait valoir que « les gens ne veulent pas se souvenir de l’arbitre, ils veulent se souvenir du match ». Dans une interview au Sunday Times, il a confié vouloir apaiser l’atmosphère souvent électrique de la Chambre des communes, en particulier lors des débats sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

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« Nous savons tous qu’au moment de nous lever pour prendre la parole devant cette Chambre, à l’appel du “speaker”, nous avons littéralement le cœur au bord des lèvres », a souri le premier ministre britannique, Boris Johnson, en félicitant Lindsay Hoyle. « La gentillesse du “speaker” est, à cet instant précis, absolument essentielle », a-t-il souligné en insistant sur l’importance de la position nouvellement occupée par le représentant du Lancashire. Quelques minutes plus tard, M. Johnson a lu devant la Chambre un message envoyé par la reine reconnaissant la nomination de Lindsay Hoyle, dont le mandat continuera jusqu’à une prochaine dissolution du Parlement.

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