Le peu de considération des politiciens vis-à-vis d’Agalega déploré

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Point de presse des membres de l’Agalega Island Council ce lundi.

Point de presse des membres de l’Agalega Island Council ce lundi. 

«Le peuple d’Agalega se meure lentement.» C’était là le cri du cœur de Zynno Alfred, chairman de l’Agalega Island Council. Lors d’un point de presse ce lundi 4 novembre, il est venu de l’avant pour revendiquer plus de considération du gouvernement envers les Agaléens. Une plateforme a aussi été créée en ce sens : Femmes des îles pour le droit du peuple natif africain et territoire.

«Il faut que les leaders politiques prennent les Agaléens en considération. Il faut nous inclure dans la constitution, soit remplacer ‘Population générale’ par ‘Natif africain et européen’», soutient Zynno Alfred. Pour ce dernier, les Agaléens doivent s’unir comme les Rodriguais pour devenir une véritable force.

Au chapitre des prochaines élections, il fera un appel au gouvernement et aux députés du n° 3 pour qu’ils revoient la loi et amendent l’Outer Island Development Corporation Act. Cela afin de permettre aux Agaléens de voter pour leur président ainsi que pour des représentants. Et de venir à bout de la gestion de cette île par une corporation.

Zynno Alfred s’est également élevé contre le manque de transparence sur l’accord signé avec l’Inde. «C’est le droit des Agaléens de savoir ce qu’on fait sur notre île.» 

Les récriminations pleuvent sur les conditions de vie sur l’île. «Il nous faut un meilleur service de santé, de sécurité sociale, il nous faut plus d’accès à la terre ou encore ouvrir l’accès sur notre île. Nous ne sommes que 325 personnes sur l’île. Nous sommes privés de notre droit de procréer. Nous sommes tous parentés…» ajoutera Zynno Alfred.  


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Lexpress

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