Isère : Un couple à la mouvance salafiste aux assises pour maltraitances sur leur bébé

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Le procès d’un couple appartenant à la mouvance salafiste s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de l’Isère. Les parents, âgés de 24 et 20 ans au moment des faits, sont accusés de violences ayant entraîné la mort sur leur fille de quinze mois.

Sami Bernoui, 26 ans, et Noémie Villard, 22 ans, sont accusés de violences et de privation de nourriture sur leur fille de quinze mois, ayant entraîné sa mort en mars 2017.

Le couple appartient à la mouvance salafiste

Ce lundi s’ouvre leur procès devant la cour d’assises de l’Isère, et il devrait durer cinq jours. Ils risquent jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu le 15 novembre. Le couple appartient à la mouvance salafiste. Placés tous les deux en détention provisoire, le père comparait détenu, tandis que la mère a été remise en liberté sous bracelet électronique. Deux associations de défense de l’enfance sont parties civiles dans cette affaire, ainsi que les parents de Noémie Villard, avec lesquels elle avait coupé les ponts.

“L’enfant martyr” a été maltraitée tout au long de sa courte vie

Hafsa, née le 18 novembre 2015, a été maltraitée dès le début de sa courte vie. Hospitalisée à plusieurs reprises, le CHU avait fait un signalement au procureur. Placée en pouponnière durant dix mois, la petite fille était pourtant retournée chez ses parents, avec un suivi des services sociaux, car l’enquête de police s’était soldée par un non lieu. Pourtant, la petite fille était régulièrement privée de nourriture et frappée. L’autopsie a montré qu’elle était morte des suites du syndrome du bébé secoué, mais qu’elle présentait aussi une perforation de l’intestin et d’un poumon. 

Le 1er mars 2017, Sami Bernoui, adepte d’un islam salafiste, est sorti en bas de son immeuble situé dans le quartier de l’Abbaye-Jouhaux à Grenoble, avec sa fille dans les bras. Il demandait de l’aide aux passants, mais était déjà morte. Sa mère, convertie au salafisme et vivant recluse dans un appartement décrit comme insalubre par les enquêteurs, reconnaissait l’avoir battue, et avoir vu son mari la battre. Son petit frère, qui présentait lui aussi des signes de maltraitance, a échappé de peu au même sort. Il a été placé, après l’interpellation de ses parents .

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