Les Conservateurs britanniques face au danger du Brexit Party

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Nigel Farage, l’ex-président du UKIP devenu leader du BP, a annoncé, dimanche, qu’il renonçait à se présenter aux élections législatives britanniques du 12 décembre.

Par Publié aujourd’hui à 05h13

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Le leader du Brexit Party, Nigel Farage lors d’une interview accordée à la BBC, le 2 novembre.
Le leader du Brexit Party, Nigel Farage lors d’une interview accordée à la BBC, le 2 novembre. JEFF OVERS – BBC/ AFP

Après sept tentatives, toutes ratées, pour décrocher un poste de député à Westminster, Nigel Farage pourrait presque faire rire. L’ex-président du UKIP, devenu leader du Brexit Party (BP), a annoncé, dimanche 3 novembre, qu’il renonçait à se présenter une huitième fois, afin, assure t-il, de pouvoir mieux se consacrer aux « 600 candidats » qu’il compte aligner partout « en Angleterre, au Pays de Galles et en Ecosse », en vue des élections générales du 12 décembre.

Mais les gesticulations du patron du BP n’amusent pas du tout du côté des conservateurs. Car elles pourraient leur coûter cette majorité absolue, perdue par Theresa May lors des élections générales de juin 2017 et qu’ils comptent bien reconquérir. C’est uniquement dans ce but que Boris Johnson a décroché de haute lutte ces élections anticipées en plein mois de décembre.

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« J’ai vraiment beaucoup réfléchi à la question. Est-ce que je me trouve une circonscription pour essayer d’entrer au Parlement ou est-ce que je sers mieux la cause en sillonnant le Royaume-Uni pour soutenir les 600 candidats [du BP] ? J’ai décidé que la deuxième option était la bonne », a assuré M. Farage, 55 ans, sur le plateau de la BBC. Le promoteur de longue date du Brexit aurait-il du mal à céder ce poste d’eurodéputé qu’il occupe depuis vingt ans, malgré qu’il vomit l’Union européenne (UE) dès qu’il arrive à Strasbourg ?

« C’est le seul moyen d’obtenir le Brexit »

Les élections parlementaires britanniques obéissant à un scrutin uninominal majoritaire à un tour (le député élu dans une circonscription est celui qui récolte le plus de votes), le BP n’a presque aucune chance d’envoyer des élus à la Chambre des communes. A en croire un sondage YouGov publié dans le Sunday Times dimanche, il n’est plus crédité que de 7 % des voix, contre 12 % avant le début de la campagne électorale. Or, avec 13 % des voix lors des élections générales de 2015, le UKIP – dont M. Farage fut un des membres fondateurs – avait terminé deuxième dans 120 circonscriptions, mais premier nulle part.

Le message électoral du camp conservateur est clair : Boris Johnson, grâce à son accord négocié mi-octobre avec Bruxelles, est le seul capable de délivrer le Brexit rapidement, car cet accord « est prêt », et « c’est le seul moyen d’obtenir le Brexit », a affirmé le premier ministre, dimanche, dans une interview à Sky News. Pour, enfin, pouvoir passer aux vraies préoccupations des Britanniques : la préservation de leur système de santé publique, la sécurité, etc.

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