Un militaire français tué au Mali par un engin explosif

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La victime, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence. Il s’était engagé dans l’armée en juin 2016.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 19h24, mis à jour à 19h26

Temps de Lecture 2 min.

Un militaire français a été tué lors d’une opération samedi matin au Mali, après « le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé », a indiqué l’Élysée dans un communiqué. La victime, le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence. Il s’était engagé dans l’armée en juin 2016.

Le chef de l’État a salué « le sacrifice » du militaire, et exprimé « ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel », « ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ».

La ministre des Armées, Florence Parly a, elle, annoncé qu’elle se rendrait « très prochainement au Mali, afin de s’entretenir avec les autorités maliennes ». « Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière », a poursuivi la ministre dans un communiqué.

M. Pointeau est le vingt-cinquième militaire français tué au Mali depuis l’intervention française « Serval » en 2013 dans ce pays, suivie de l’opération antiterroriste « Barkhane » élargie à cinq pays du Sahel en 2014.

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Violences persistantes

Depuis 2012, le nord du Mali est tombé sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée. Les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement, en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit toujours.

Malgré la mission des Nations unies au Mali (Minusma), une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5 Sahel, les violences djihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes, dont l’application accumule les retards.

Depuis 2015, les violences se sont propagées du nord au centre du pays, beaucoup plus densément peuplé, où elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires. Une tuerie imputée à des chasseurs dogons se présentant comme un « groupe d’autodéfense » antidjihadiste a ainsi fait quelque 160 morts le 23 mars dans le village peul d’Ogossagou, près de la frontière burkinabée.

Cette semaine a été particulièrement sanglante au Mali, qui vient de connaître trois attaques en trois points différents. Le 1er novembre, une attaque visant l’armée malienne a ainsi fait 49 morts et de trois blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.

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