les démocrates face au bloc républicain

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L’enquête sur l’affaire ukrainienne n’a pas entamé le crédit du président américain dans sa base électorale.

Par Publié aujourd’hui à 10h30

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Donald Trump à Tupelo (Mississippi), le 1er novembre.
Donald Trump à Tupelo (Mississippi), le 1er novembre. JIM WATSON / AFP

La procédure de mise en accusation de Donald Trump a franchi un premier obstacle le 31 octobre, avec un vote favorable de la Chambre des représentants. Ce vote, pourtant, ne peut qu’alimenter les interrogations à propos d’une démarche qui, pour l’instant, reste l’otage d’une polarisation politique sans guère de précédents.

Tout, dans l’affaire ukrainienne, se transforme progressivement en « test de Rorschach ». Autrement dit, chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir, à commencer par la lecture qui peut être faite de la conversation téléphonique entre le président des Etats-Unis et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juillet. C’est cet échange qui est à l’origine du signalement d’un lanceur d’alerte, initialement bloqué par le département de la justice.

Au cours de cette discussion, Donald Trump a suggéré à son interlocuteur, qui venait de lui faire part des besoins en armement de son pays confronté à un conflit de basse intensité conduit par des séparatistes prorusses, d’ouvrir des enquêtes concernant ses opposants politiques. Les démocrates y voient un abus de pouvoir à des fins politiques personnelles. Au contraire, les républicains n’en discernent aucun.

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Ce soupçon justifie l’ouverture de la procédure à la Chambre, au nom du respect de la Constitution, a défendu jeudi la speaker (présidente) Nancy Pelosi, martelant que personne n’est au-dessus des lois. Le dossier étant vide pour les républicains, l’impeachment ne peut être au contraire, selon eux, que la dernière tentative en date « de revenir sur l’élection de 2016 et de peser sur celle de 2020 », comme l’a assuré le chef de la minorité conservatrice, Kevin McCarthy (Californie). Il ne s’agirait ainsi que de la nouvelle étape d’une chasse à l’homme qui aurait commencé dès l’élection de Donald Trump.

Le vote de jeudi a montré que cinq semaines de révélations, depuis l’annonce de l’ouverture de la procédure, le 24 septembre, n’ont pas modifié les lignes. Ces révélations ont pourtant confirmé plutôt qu’infirmé les soupçons démocrates en corroborant, dans ses grandes lignes, le signalement du lanceur d’alerte et en mettant en évidence, en outre, le gel d’une aide américaine par la Maison Blanche pour faire pression sur Kiev.

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Aucun républicain n’a rompu les rangs et seuls deux démocrates, sur la quarantaine de circonscriptions gagnées aux élections de mi-mandat de novembre 2018, se sont opposés à l’ouverture de la procédure de mise en accusation. Le rassemblement autour de Donald Trump a emporté les doutes que certains membres du Grand Old Party avaient pu exprimer, comme Mark Amodei (Nevada) ou l’ancien membre de la CIA Will Hurd (Texas).

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