Affaires Roches-Noires: la défense ne souhaite pas que l’interview de Ramgoolam soit produite

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 Navin Ramgoolam était en cour intermédiaire ce mercredi

Navin Ramgoolam était en cour intermédiaire ce mercredi

La fameuse interview que Navin Ramgoolam avait accordée à Radio Plus en 2012, après que son bungalow à Roches-Noires a été cambriolé, a encore une fois été au centre des débats en cour intermédiaire, ce mercredi 6 mars. Les avocats de l’ancien Premier ministre estiment que cette preuve est «irrelevant».

L’interview de 2012 est bel et bien disponible et audible. C’est ce qu’affirme Farhaz Bundhoo, officier de l’IT Unit de l’Independant Broadcasting Authority. La poursuite, représentée par Me Mohana Naidoo, assistée de Mes Jean Michel Ah Sen et Keshri Soochit du bureau du Directeur des poursuites Publiques (DPP), a demandé que cet enregistrement soit produit dans son intégralité et que les magistrats utilisent uniquement les parties qui concernent l’affaire.

Mais les avocats de l’ancien Premier ministre ne sont pas d’accord. Selon  Mes Gavin Glover, Senior Counsel, assisté de sir Hamid Moollan, QC, Shaukat et Hisham Oozeer, Robin Ramburn SC, Asif Moollan et Ludovic Balancy, c’est à la poursuite de faire le tri dans la bande sonore avant de la produire. «I am much surprised to hear the prosecution telling the Court that she is going to produce the irrelevant evidence and it is the Court to sift to find the relevant part. No words to describe the attitude of the prosecution», avance l’avocat.

De plus, ils ont fait savoir que pendant l’enquête, la police s’est concentrée sur une rediffusion d’un extrait de l’entretien, elle-même rediffusée en 2015. De ce fait, ils estiment que la bande sonore de 2012 n’est pas recevable en cour car elle ne fait pas partie des preuves communiquées à leur client lors de l’enquête. «There is no evidence on how the interview was conducted», estime Me Gavin Glover.

Face aux arguments de la défense, les avocats du DPP ont fait savoir que Navin Ramgoolam avait été questionné à ce sujet lors de son interrogatoire et qu’il avait fait prévaloir son droit au silence.

Les magistrats prononceront une décision à une date ultérieure.


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Lexpress

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