En Haïti, au moins 42 personnes sont mortes depuis la nouvelle vague de contestation mi-septembre

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Depuis deux mois, des manifestations sont régulièrement organisées dans les principales villes du pays pour exiger la démission du président, Jovenel Moïse.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 21h24

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation à Port-au-Prince le 30 octobre.
Manifestation à Port-au-Prince le 30 octobre. VALERIE BAERISWYL / AFP

Au moins 42 personnes sont mortes, dont 19 ont été tuées par la police, depuis mi-septembre en Haïti, pays secoué par une nouvelle vague de protestation populaire contre le président, a annoncé vendredi 1er novembre l’Organisation des Nations unies (ONU). Selon les informations recueillies par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, « les forces de sécurité sont responsables de 19 morts, les autres ayant été tués par des individus armés ou des auteurs [d’attaques] inconnus ».

« Au moins 42 personnes sont mortes et 86 ont été blessées lors de l’escalade des tensions depuis le début de la dernière vague de manifestations, le 15 septembre, selon des informations vérifiées par notre bureau », a relevé une porte-parole des Nations unies, Marta Hurtado. La grande majorité d’entre elles ont été blessées par balle.

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Tirs lors de manifestations

Après avoir analysé plusieurs documents vidéo, Amnesty International a pour sa part interpellé directement le chef de l’Etat haïtien, car l’unité chargée de sa protection et de celle du Palais national est impliquée dans plusieurs incidents. « Les forces de sécurité sous le commandement du président Jovenel Moïse ont eu recours à une force excessive. Ces faits doivent sans délai faire l’objet d’une enquête approfondie et efficace », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.

L’organisation non gouvernementale précise notamment dans son rapport que « des policiers, équipés d’armes semi-automatiques, ont tiré à balles réelles pendant des manifestations, bafouant ainsi le droit international relatif aux droits humains et les normes relatives au recours à la force ». L’usage abusif de grenades lacrymogènes, lancées sur des manifestants pacifiques depuis un véhicule de police en mouvement, et des tirs répétés à bout portant de balles dites à létalité réduite sont aussi condamnés par Amnesty International.

Des manifestations sont régulièrement organisées dans les principales villes d’Haïti depuis deux mois pour exiger la démission du président, Jovenel Moïse. Un départ du pouvoir qu’une majorité de secteurs de la société haïtienne considère désormais comme la première étape à la sortie de crise.

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