Le Parlement grec adopte une loi controversée sur les demandeurs d’asile

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Faisant face à l’augmentation du nombre des migrants, le gouvernement de droite de Mitsotakis, au pouvoir depuis juillet, a annoncé le durcissement de la procédure pour l’octroi l’asile.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 17h14

Temps de Lecture 1 min.

Les critiques émises par le Conseil de l’Europe et de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG), dont Amnesty International, n’auront pas suffi. Le Parlement grec a adopté, dans la nuit de jeudi 31 octobre à vendredi 1er novembre, un projet de loi controversée durcissant la législation sur les demandeurs d’asile.

Le texte a été voté sur le principe par la majorité gouvernementale de la droite Nouvelle Démocratie, les partis d’opposition de gauche ayant dénoncé les dispositions qui rendent plus difficile l’octroi de l’asile en Grèce.

Faisant face à l’augmentation du nombre de migrants et de réfugiés ces derniers mois, le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, au pouvoir depuis juillet, a annoncé le durcissement de la procédure pour l’octroi de l’asile.

Le premier ministre a réaffirmé, à la tribune du Parlement jeudi soir, sa volonté de « distinguer les réfugiés des immigrés », soulignant :

« Cette loi sur l’asile envoie un message clair : ceux qui savent qu’ils ne peuvent pas obtenir l’asile et entreprendront de venir pour rester dans notre pays, seront renvoyés dans leur pays et perdront l’argent investi dans leur voyage. »

La gauche de Tspiras accusée de « laxisme »

La loi réduit les possibilités de faire appel à la suite d’un refus d’asile, prolonge la durée possible de rétention des demandeurs d’asile, limite le concept de « vulnérabilité » (comme la clause sur le stress post-traumatique) qui rend plus facile l’octroi de l’asile, et élargit la liste des pays tiers jugés « sûrs » pour y envoyer des migrants, ont dénoncé de nombreuses ONG de défense des droits de l’homme.

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La Grèce est redevenue en 2019 la principale porte d’entrée de l’Europe pour les demandeurs d’asile ; un problème qui a pris de court le gouvernement.

Ce dernier plaide pour le renforcement des contrôles frontaliers, de façon à garantir « la sécurité » du pays, tout en accusant le précédent gouvernement de gauche d’Alexis Tsipras de « laxisme » sur la question.

Le Conseil de l’Europe s’est dit particulièrement inquiet jeudi quant à certaines dispositions de la nouvelle loi. La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a mis en garde contre l’extension de la durée de détention des demandeurs d’asile et souligné le risque d’une évaluation « superficielle » des demandes d’asile par les autorités grecques, ce qui compromettrait les droits des migrants et réfugiés.

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