Xi Jinping renforce encore son pouvoir sur le Parti communiste chinois

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Le PCC souhaite améliorer le système de nomination et de destitution des dirigeants de Hongkong.

Par Publié aujourd’hui à 17h01

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Le président chinois, Xi Jinping (au centre), au plénum du comité central du Parti communiste chinois, à Pékin, le 31 octobre.
Le président chinois, Xi Jinping (au centre), au plénum du comité central du Parti communiste chinois, à Pékin, le 31 octobre. Ju Peng / AP

Xi Jinping, secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), semble avoir encore consolidé son pouvoir à l’issue du plénum du comité central qui s’est tenu à Pékin du 28 au 31 octobre. Cette instance compte environ 270 dirigeants. Elle se réunit à sept reprises entre deux congrès quinquennaux. Cette session était d’autant plus attendue que Xi Jinping n’avait pas convoqué de plénum depuis début 2018. Jamais depuis les années 1970, il ne s’était passé autant de temps – vingt mois – entre deux sessions.

Certains observateurs en concluaient que le secrétaire général était en difficulté et préférait ne pas avoir à rendre de comptes. Croissance économique en berne, tensions stratégiques avec les Etats-Unis et, depuis juin, troubles à Hongkong, les motifs d’insatisfaction ne manquent pas. Certaines rumeurs affirmaient même que ce plénum allait être l’occasion d’annoncer la promotion de dirigeants plus jeunes, laissant entrevoir que la succession de Xi Jinping était ouverte, bien que celui-ci ait modifié la Constitution en 2018 pour pouvoir exercer autant de mandats qu’il le souhaite à la tête du pays.

Si l’on en croit le communiqué publié le 30 octobre, il n’en est rien. « Xi Jinping est confirmé dans sa position de chef suprême et incontesté », analyse Jean-Pierre Cabestan, professeur à l’Université baptiste de Hongkong. Un terme revient sans cesse dans le texte : « maintenir » – à 57 reprises. Ce qui n’est évidemment pas un signe de changement même s’il est souvent suivi d’« améliorer » – 41 occurrences.

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En fait, Xi Jinping semble avoir profité de ce plénum pour mettre encore davantage le parti sous pression. D’où son choix de centrer les travaux de cette assemblée sur un thème qui lui est cher : la gouvernance. Convaincu que, « depuis les temps anciens, la perte de l’autorité centrale » est la cause de la chute des régimes politiques, Xi Jinping a récemment réaffirmé dans une revue du Parti : « Nous ne pouvons être défaits que par nous-mêmes. » Si les 6,6 millions de responsables jouissant d’un mandat politique doivent être à l’écoute des attentes de la population, les 90 millions de membres du PCC doivent être unis derrière leurs dirigeants, et en particulier le premier d’entre eux.

« Maintien du rôle dominant du secteur public »

« Certains responsables ne parviennent pas à s’adapter », a reconnu Jiang Jinquan, un des cinq dirigeants du PCC chargés de rendre compte à la presse, vendredi 1er novembre des travaux du plénum : une restitution qui constituait d’ailleurs une première. Ce que le parti exige de ses cadres : « Qu’ils apprennent, apprennent, apprennent. Qu’ils s’améliorent, s’améliorent, s’améliorent », a-t-il martelé. En clair, qu’ils appliquent « la pensée de Xi Jinping » désormais gravée dans la Constitution.

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