A Bruxelles, la course d’obstacles de la commission von der Leyen

0
119

[ad_1]

Trois candidats doivent être auditionnés par le Parlement européen et le retard du Brexit soulève la question du commissaire britannique.

Par Publié aujourd’hui à 14h57

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

La présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le 18 octobre.
La présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles, le 18 octobre. Virginia Mayo / AP

Après avoir évité une sortie sans accord du Royaume-Uni pour Halloween, l’exécutif européen fonctionne depuis le 1er novembre en expédiant les affaires courantes. Malgré ses efforts, Ursula von der Leyen, élue présidente de la Commission par le Parlement européen le 16 juillet, n’a toujours pas son équipe au complet : il lui manque encore trois commissaires (France, Hongrie, Roumanie), recalés par le Parlement. Voire quatre si on compte le Royaume-Uni qui joue les prolongations pour trois mois. Un retard qui, s’il n’est pas exceptionnel, met la présidente élue sous pression.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Ursula Von der Leyen, future présidente de la Commission européenne, cherche une majorité au Parlement

Depuis ce triple rejet, la France et la Hongrie ont chacune présenté une nouvelle personnalité : l’ex-PDG d’Atos, Thierry Breton, pour Paris et l’ancien ambassadeur hongrois auprès de l’UE, Olivér Varhelyi, pour Budapest. Deux choix qui peuvent poser problème au Parlement : M. Breton, en raison des liens entre son groupe informatique – dont il a démissionné – et le portefeuille du numérique dont il aura la charge, et le candidat hongrois en raison de la question de l’Etat de droit à Budapest.

Vont-ils surmonter ces blocages dûs, selon Eric Maurice, directeur de la Fondation Schuman à Bruxelles, au « profil des candidats et à la polarisation entre les groupes politiques au Parlement européen » ? Dans le meilleur des cas, ils pourraient être auditionnés par le Parlement européen à la mi-novembre.

Il manque encore un nom à la présidente élue : celui du candidat de la Roumanie, en pleine crise institutionnelle. Ursula von der Leyen a adressé, il y a quelques jours, un courrier aux autorités roumaines les pressant de faire leur choix. La première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila, qui assure l’intérim après avoir subi une motion de défiance, a profité de ce courrier pour présenter aussitôt son candidat. Et ce, alors qu’un prochain premier ministre libéral pourrait entrer en fonction dès le 4 novembre et que cette tâche lui incomberait alors. Ursula von der Leyen a dû refuser le nouveau candidat et sa lettre a été taxée d’« erreur stratégique » par la presse roumaine.

Casse-tête institutionnel

Pour ne rien arranger à cette situation, se pose également la question du commissaire britannique. Les traités prévoient en effet que la Commission soit composée d’un commissaire par Etat membre. Or, avec l’extension qui vient de leur être octroyée, les Britanniques pourraient toujours faire partie de l’UE au moment de l’entrée en fonction de la nouvelle Commission. Un casse-tête institutionnel qu’essaie actuellement de démêler la présidente élue. « Je pense que juridiquement il serait possible de faire l’impasse et de proposer une Commission européenne sans un Britannique », pronostique Jean-Claude Piris, ancien directeur général du service juridique du Conseil de l’UE.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: