la famille royale roule en voitures de luxe, les fonctionnaires sont dans la rue

0
122

[ad_1]

Après l’achat par le palais de véhicules flambant neufs, les syndicats ont fait part de leur « plus grande stupéfaction à un moment où le pays (l’ex-Swaziland) est soumis à de pressantes restrictions financières ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h27, mis à jour à 09h47

Temps de Lecture 1 min.

Des fonctionnaires manifestent à Manzini, en Eswatini, le 2 octobre 2019.
Des fonctionnaires manifestent à Manzini, en Eswatini, le 2 octobre 2019. MONGI ZULU / AFP

La livraison de voitures de luxe flambant neuves à la famille royale d’Eswatini (ex-Swaziland) a provoqué un tollé dans ce petit royaume très pauvre d’Afrique australe, où des fonctionnaires ont de nouveau manifesté, jeudi 31 octobre, pour demander une revalorisation de leurs salaires.

Une source officielle a confirmé à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que des véhicules de luxe avaient été livrés à la famille royale, mais a assuré qu’ils n’avaient pas été achetés avec des fonds publics. Ils ont été acquis via un fonds de la famille royale alimenté par la vente de biens lui appartenant, dont des véhicules, selon cette même source.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Mswati III, monarque absolu et « escroc » bien aimé

La confédération syndicale Tucoswa a fait part de « sa plus grande stupéfaction ». Cet achat intervient « à un moment où le pays est soi-disant soumis à de pressantes restrictions financières », a-t-elle relevé dans un communiqué jeudi : « Nous n’avons pas besoin de voitures. Les Rolls Royce sont un luxe. […] On a besoin de denrées de base, d’électricité, d’eau et de carburants abordables. […] Au cours des trois dernières années, le gouvernement a refusé d’ajuster les salaires des fonctionnaires […] sous prétexte qu’il ne peut pas se le permettre. »

Jeudi, quelque 700 fonctionnaires sont de nouveau descendus dans les rues de la capitale, Mbabane, pour demander une revalorisation de leurs salaires.

Au pouvoir depuis 1986, le roi Mswati III, qui a 14 femmes et plus de 25 enfants, est décrié pour sa poigne de fer, ses frasques et son train de vie fastueux dans un pays dont les deux tiers des 1,3 million d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: