Manifestations contre un projet de réforme constitutionnelle au Panama

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Les députés ont ajouté au projet un article empêchant une future légalisation du mariage homosexuel, provoquant la colère de nombreuses organisations sociales.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 08h03, mis à jour à 08h04

Temps de Lecture 1 min.

Des travailleurs protestent contre le projet de réforme constitutionnelle, à Panama, jeudi 31 octobre.
Des travailleurs protestent contre le projet de réforme constitutionnelle, à Panama, jeudi 31 octobre. LUIS ACOSTA / AFP

La contestation sociale qui embrase l’Amérique du Sud s’étend au Panama. Des affrontements ont éclaté jeudi 31 octobre au Panama pour la troisième journée d’affilée, au cours de manifestations contre un projet de réforme constitutionnelle qui empêcherait notamment toute légalisation du mariage homosexuel.

A Panama, la capitale, des étudiants qui tentaient de se rendre devant l’Assemblée nationale ont lancé des fusées contre la police qui a riposté à l’aide de gaz au poivre et a procédé à plusieurs arrestations, selon des images retransmises à la télévision. Par la suite, des incidents ont éclaté à l’université de Panama, où les étudiants ont dressé des barricades et ont lancé des pierres contre la police.

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Future législation sur le mariage gay

Il s’agit du troisième jour de manifestations mouvementées au Panama, après l’adoption, lundi, par le Parlement (monocaméral) d’un projet de réforme de la Constitution de 1972. A l’origine, cette réforme faisait l’objet d’un large consensus entre forces politiques ; elle visait à renforcer les institutions et à lutter contre la corruption. Mais les députés ont lourdement amendé le texte original, ajoutant notamment un article empêchant une future légalisation du mariage homosexuel (actuellement non reconnu au Panama), et accordant des pouvoirs beaucoup plus larges au Parlement.

Ces amendements ont déclenché la colère de nombreuses organisations sociales, ainsi que du mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans). Le président panaméen, Laurentino Cortizo, a lui-même déploré l’attitude des députés. « Je ne permettrai pas qu’un article, ou que quiconque, sème la confrontation sociale », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. La réforme constitutionnelle doit être soumise à référendum courant 2020.

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