L’Espagne propose d’accueillir la COP25, après le désistement du Chili

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Le président chilien, Sebastian Piñera, a annoncé que le chef du gouvernement espagnol lui avait proposé d’organiser la grande conférence sur le climat à Madrid et aux mêmes dates, du 2 au 13 décembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 00h58

Temps de Lecture 2 min.

Le gouvernement espagnol a proposé d’accueillir en décembre à Madrid la conférence internationale sur le climat, COP25, à la place du Chili qui a dû y renoncer en raison de la crise sociale qui secoue le pays, ont annoncé jeudi 31 octobre Madrid et Santiago.

Le président chilien, Sebastian Piñera, a annoncé que le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez lui avait « généreusement proposé d’organiser la COP25 à Madrid aux mêmes dates auxquelles cette conférence était programmée au Chili, soit du 2 au 13 décembre » prochains. Les services de la présidence du gouvernement espagnol ont confirmé cette information.

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Le communiqué souligne que Pedro Sanchez, qui se prépare pour de nouvelles élections législatives le 10 novembre, a fait cette proposition « vu le court délai disponible et l’importance de garantir que la COP25 se tienne normalement », après dix mois de préparation. « Nous espérons que le Bureau de la conférence des parties pourra examiner cette solution proposée dès que possible », a de son côté demandé dans un communiqué la secrétaire exécutive de l’ONU Changements climatiques, la Mexicaine Patricia Espinosa.

Bonn, l’autre alternative

Si la proposition espagnole n’était finalement pas retenue, la ville de Bonn, ex-capitale d’Allemagne de l’Ouest, pourrait servir d’alternative. Bonn, qui a accueilli la COP en 2017 et où se trouve le siège de l’ONU Changements climatiques, est « toujours heureuse d’accueillir des conférences internationales », a déclaré à l’AFP Monika Hörig, porte-parole de la ville.

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Environ 25 000 délégués, dont la jeune militante suédoise Greta Thunberg, étaient attendus à Santiago du 2 au 13 décembre pour la COP25. Le Chili s’était porté volontaire après le désistement du Brésil, qui avait renoncé dans la foulée de l’élection du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, un climato-sceptique assumé. L’ONU avait fait savoir mercredi qu’elle « étudiait les alternatives » pour accueillir la COP25.

Image écornée

Le président chilien avait annoncé mercredi que son pays, aux prises avec une contestation sociale qui ne faiblit pas, renonçait à accueillir la COP25 ainsi que le sommet du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), qui réunit les pays riverains du Pacifique, dont les Etats-Unis, la Chine et la Russie, et qui devait avoir lieu à Santiago les 16 et 17 novembre.

L’annulation des deux sommets a porté un coup dur à l’image du Chili, considéré comme un des pays les plus stables d’Amérique latine mais secoué depuis le 18 octobre par une fronde sociale sans précédent, qui a fait 20 morts et un millier de blessés, selon le dernier bilan officiel. L’Espagne risque de son côté d’être toujours en train d’essayer de former un gouvernement, les sondages ne promettant à aucun parti une majorité absolue.

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