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Le 6 mars, une grève du personnel aéroportuaire a paralysé l’aéroport international de Nairobi (JKIA). Les membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU) protestaient contre le projet d’acquisition de l’aéroport par la compagnie nationale Kenya Airways.
La grève surprise était conduite par des membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU), pour protester contre un projet d’acquisition de l’aéroport par la société nationale Kenya Airways. « Je suis ici depuis 3 heures du matin et il n’y a ni vol, ni information. Tout juste nous a-t-on dit d’attendre pour plus d’information », s’emporte Mercy Mwai, une passagère qui devait voyager ce 6 mars.
La police anti-émeute se trouvait sur place et les forces de sécurité ont même lancé quelques grenades lacrymogènes en direction de grévistes. Plusieurs passagers et grévistes ont dû recevoir des soins après avoir inhalé des gaz. Le secrétaire général du syndicat KAWU a été arrêté sur place dans la matinée, les autorités jugeant la grève illégale.
Reprise progressive du trafic
S’exprimant à l’aéroport, le ministre des Transports, James Macharia, a indiqué que l’Autorité kényane des aéroports (KAA), avec l’aide des forces de sécurité et de Kenya Airways, était en train de remplacer le personnel gréviste.
Le ministre a assuré que le trafic devait reprendre progressivement, un vol à destination de Londres étant déjà en cours de préparation. Il a déploré le mouvement de grève, expliquant que des discussions étaient en cours entre ses services et les personnels de l’aéroport depuis plusieurs semaines. Puis d’ajouter que les employés « craignent que la fusion proposée entre Kenya Airways et l’Autorité kényane des aéroports entraîne des pertes d’emplois. Mais, nous leur avons donné l’assurance que cela ne sera pas le cas ».
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Alors que les deux autres principaux aéroport du pays – Mombasa (Sud-Est) et Kisumu (Ouest) – étaient eux-aussi touchés par le mouvement, James Macharia juge cette grève « illégale » et déclare que « des responsables syndicaux ont été arrêtés parce qu’ils incitaient les travailleurs à se mettre en grève ».
L’aéroport Jomo-Kenyatta de Nairobi est le premier en termes de trafic en Afrique de l’Est, selon KAA. Mais l’aéroport d’Addis Abeba, porté le dynamisme de la compagnie nationale Ethiopian Airlines, commence à lui faire de l’ombre.
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