Chemin-Grenier: «Harponnée» par son voisin

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La victime a dû se faire poser 15 points de suture à la main.

La victime a dû se faire poser 15 points de suture à la main.
 

C’est devant des policiers que la scène s’est déroulée. Muni d’un harpon, un récidiviste aurait agressé sa voisine de 38 ans. Elle avait le bébé de son neveu dans les bras au moment des faits.

Il a été arrêté et placé en détention. Provisoirement poursuivi sous deux accusations, agression et possession d’arme dangereuse, il a été traduit devant la Bail and Remand Court lundi. L’homme, qui aurait plusieurs délits à son actif, a été reconduit en cellule policière.

La victime, qui a dû se faire poser 15 points de suture à la main droite, dit ignorer pourquoi son voisin s’en est pris à elle. L’habitante de Camp-Charlot, Chemin-Grenier, mère d’un garçonnet, raconte. «Mon neveu et son épouse se disputaient. Ils habitent à quelques mètres de chez moi. Je suis partie voir avec mon époux.» C’est alors, dit-elle, que son beau-frère aurait pris à partie son mari. «Il a donné un coup de sabre dans le tuyau d’alimentation en eau potable. Là, son voisin est arrivé pour réparer le tuyau.»

Alors qu’elle s’apprête à rentrer chez elle avec le bébé de son neveu, le voisin de son beau-frère se serait jeté sur son époux pour l’agresser. «Au même moment, les policiers sont arrivés. Ils ont calmé les esprits et nous ont demandé de regagner nos maisons respectives. Je suis rentrée avec mon époux et le bébé.»

Le voisin de son beau-frère ne l’entendait, semble-t-il, pas de cette oreille. Contre toute attente, dit-elle, il aurait débarqué chez eux, muni d’un harpon. «Mon époux avait le dos tourné et parlait aux policiers. J’avais le bébé de mon neveu dans les bras. J’ai vu le voisin viser mon époux, j’ai tendu la main pour tenter d’empêcher qu’il le blesse. C’est comme ça que le harpon m’a déchiré la main droite.» La mère de famille en tremble encore. «Le harpon aurait pu atteindre le bébé.»

Dans la localité, on laisse entendre que le présumé agresseur s’en prendrait souvent à des habitants. «Li pran li pou enn taper.» L’époux de la victime abonde dans le même sens. De confier que l’homme aurait l’habitude de chercher querelle à son père, qui est atteint de la maladie de Parkinson.


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Lexpress

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